Nouredine Zekri, ancien DG de la FIPA, puis ancien secrétaire d’Etat au Développement et à la Coopération internationale, a été nommé, lundi 21 décembre à Tunis, à la tête de la Banque maghrébine d’investissement et de commerce extérieur (BMICE).
Slim Chaker, le ministre tunisien des Finances, qui assistait, lundi 21 décembre, aux travaux de la réunion de l’Assemblée générale constitutive de la banque magrébine, a souligné que la présidence du Conseil d’administration de la banque est confiée à l’Algérien, Mohamed Jalleb, ancien ministre des Finances (Algérie) alors que le Mauritanien Sidi Mohamed Bih, ex-ministre des Finances et de la Planification en Mauritanie, est nommé directeur général adjoint de la BMICE.
La Banque magrébine est dotée d’un capital initial de 150 millions dollars (plus de 305 millions de dinars), libéré jusqu’à l’heure à hauteur de un quart, soit 37,5 millions de dollars, avec la participation de 7,5 millions de dollars pour chaque pays.
L’un des objectifs de cette institution est, d’après Chaker, de financer des projets agricoles, industriels et d’infrastructure dans les 5 Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).
Ont pris part à la réunion de l’Assemblée générale consécutive de la BMICE, tenue au siège du ministère des Affaires étrangères sous la présidence de Habib Essid, chef de gouvernement, le secrétaire général de l’UMA, Habib Ben Yahia, des ministres des Finances et des Affaires étrangères des pays maghrébins, des gouverneurs des Banques centrales maghrébines et l’ambassadeur du Maroc à Tunis.
Les responsables présents à cette réunion, ont souligné l’importance de la création effective de cette banque, après 24 ans de retard, et le rôle qu’elle pourrait jouer dans la concrétisation de l’espace magrébin commun, le renforcement des échanges intra-magrébins et la mobilisation des ressources de financement pour les économies des pays membres de l’UMA.
Ils ont aussi souligné la nécessité d’assurer la bonne gouvernance de cet établissement pour qu’il contribue, d’une manière efficace, à la réalisation des objectifs communs escomptés par les pays de la région.