L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) considère que le remaniement ministériel, effectué mercredi 6 janvier par le chef du gouvernement, «ne répond pas aux exigences de l’étape et ne fait qu’aggraver la crise que traverse le pays», lit-on dans un communiqué.
L’organisation syndicale estime également que la nouvelle composition du gouvernement repose sur la politique de quotas partisans aux dépens de la compétence.
Elle souligne que la nouvelle composition ne témoigne pas d’une réelle volonté de remédier aux défaillances constatées au niveau du rendement de certains ministres sortants, considérant que “le remaniement a délibérément écarté les ministres ayant une approche réformiste et les a remplacés par des ministres n’ayant aucune relation avec la révolution”.
D’après le communiqué, «le chef du gouvernement n’a pas pris en considération le principe de concertation ni de consensus, que les différentes parties ont tenu à instaurer comme une tradition pour résoudre les problèmes et traiter les grands dossiers».
L’UGTT a, par ailleurs, appelé les parties concernées et l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à assumer leurs responsabilités pour rectifier «cette lacune» au service de l’intérêt du pays et des attentes du peuple dans les domaines de la sécurité, la liberté, le développement et la justice sociale.
Sacrée centrale syndicale! Mais trop c’est trop.