L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi 28 février, un projet de loi relatif à l’accord-cadre de financement des importations de la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR) et de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG), avec 103 voix pour, 5 voix contre et 4 abstentions.
L’absence de quorum lors du vote a suscité la colère du député du front populaire Mongi Rahoui qui a affirmé que l’absence des députés de la majorité vise à bloquer le vote du projet de loi présenté par la coalition au pouvoir.
Lors de son intervention en tant que député de l’opposition, Rahoui a souligné que les députés de la majorité n’assument pas leur responsabilité, précisant que la loi stipule la présence de 70 députés pour faire passer le projet.
Répondant à cette intervention, Noureddine Bhiri, président du groupe Ennahdha, a estimé que les propos du président de la commission (Rahoui) “sont irresponsables”, appelant à lever la séance.
Après la suspension, la séance a été reprise et les députés ont adopté le projet de loi.
L’objectif de l’accord est de financer les importations de la STIR en pétrole et produits dérivés d’une valeur ne dépassant pas 150 millions de dollars, outre les importations de la STEG en gaz naturel d’une valeur ne dépassant pas 160 millions de dollars.
La valeur globale de l’accord est estimée à 310 millions de dollars, soit 682 millions de dinars, dans le cadre d’un accord ” Mourabaha ” qui sera remboursé avec une marge bénéficiaire fixe de 2,6%