Le Ministère des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique a signé, mercredi, une convention de partenariat avec la Fondation Tunisie Pour le Développement, afin d’aider à promouvoir le projet “Smart Tunisia” à l’étranger.
En vertu de cette convention, une enveloppe de 5 millions de dinars sera mobilisée sur 5 ans, pour la promotion du projet Smart Tunisia à l’étranger, et de soutenir les participations aux manifestations internationales pour accroître les chances de réussite de ce projet.
Le président de la Fondation Tunisie Pour le Développement, Badreddine Ouali a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, l’importance d’œuvrer à garantir la réussite de Smart Tunisia qui vise à offrir des emplois pour 50 mille jeunes durant les 5 années à venir et à réaliser des exportations d’une valeur de 2 milliards de dinars.
Il est à noter que la Fondation Tunisie Pour le Développement, a été créée, selon Ouali, durant le troisième trimestre de l’année 2016, et regroupe des personnalités politiques françaises amies de la Tunisie, à l’instar de Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre français, Serge Degallaix, ancien ambassadeur de France en Tunisie, et un nombre d’hommes d’affaires tunisiens résidents à l’étranger.
Le Ministère des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique, Anouar Maârouf, a souligné que le projet Smart Tunisia marque une réelle évolution dans le domaine de l’économie numérique et que plusieurs donneurs d’ordre y accordent une grande importance.
Il a par ailleurs, affirmé que la Tunisie dispose des compétences et des atouts qui lui permettent d’être une destination de choix pour l’économie numérique, appelant les responsables de Smart Tunisia à poursuivre les efforts pour réaliser les objectifs associés à ce projet.
De son coté, Serge Degallaix, a évoqué la conscience accrue en France et en Tunisie, quant à l’importance des nouvelles technologies de l’information et de la communication, et l’émergence de plusieurs entreprises dans ce secteur.
Et de poursuivre que ” l’économie numérique est un secteur à fort potentiel de création d’emplois, en l’occurrence parmi les diplômés du supérieur “.
Pour sa part, Ilyes Jribi, directeur exécutif de Smart Tunisia a affirmé que ce projet a mis en exergue la capacité de la Tunisie à devenir une destination technologique pour les investisseurs étrangers et les sociétés internationales, leaders du marché numérique, faisant savoir que près de 20 conventions ont été signées avec des entreprises internationales pour créer environ 4500 postes d’emplois.
Il a, en outre, précisé que la direction de Smart Tunisia est en train de négocier avec des grandes entreprises internationales actives dans le numérique, pour d’éventuelles implantations en Tunisie.
Ne souhaitons pas donner plus de détails sur l’identité de ces entreprises, il a déclaré qu’une première convention sera signée le 23 mars 2017, avec une grande enseigne, ce qui permettra de créer environ 350 postes d’emploi. Une deuxième convention le sera également avec une deuxième entreprise, vers la fin de mars courant pour mettre en place un projet qui permettra de créer 1000 emplois.
Et d’ajouter que le chiffre d’affaires de ces deux sociétés s’élève à 1 milliard d’euros et qu’elles emploient près de 15 mille emplois à travers le monde.