La répartition des échanges par régime dénote une accélération du rythme de croissance des exportations sous le régime off shore.
En effet, sous ce régime, les exportations ont enregistré une hausse de 9,5% contre 6,5% durant la même période en 2016.
Pour les importations sous ce régime, elles ont enregistré une hausse de 5,6% contre 7,5% durant la même période en 2016. Sous le régime général, les exportations ont enregistré une baisse de 8% contre une baisse 28,6% durant la même période 2016. En revanche, les importations ont enregistré une hausse de 33,2% contre une baisse de 14,2% durant la même période de 2016.
Pour l’expert économique Ezzeddine Saidane, ce déficit est essentiellement expliqué par la hausse des importations provenant de la Chine et de la Turquie. L’expert a rappelé que ces deux pays représentent la moitié du déficit du pays, soit environ 4 Milliards de dinars par an.
Selon les données de l’INS, en février 2017, la Tunisie a importé de la chine pour l’équivalent de 603,083 Millions de dinars (MDT) et exporté pour l’équivalent de 10, 672 MDT.
S’agissant de la Turquie, la Tunisie a importé pour l’équivalent de 310,451 MDT et exporte vers ce pays l’équivalent de 32,733 MDT, au cours de la même période.
L’expert a appelé le gouvernement tunisien à identifier des solutions à même d’équilibrer cette situation en concertation avec les autorités chinoises.
Evoquant le cas de la Turquie, Saidane a indiqué que la balance commerciale déficitaire est le résultat d’une convention commerciale “déséquilibrée”, signée entre les deux pays.
“La Tunisie importe de la Turquie trois fois plus que les quantités exportées”, a affirmé Saidane, exprimant son étonnement qu’au sein d’un gouvernement d’Union nationale, certains membres appellent à la révision de cette convention commerciale alors que d’autres refusent tout changement de cet accord “.