Le secrétaire général de la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), Habib Guiza, a indiqué, à l’occasion de la fête du travail, lundi 1er mai, que le développement ne peut être assuré en l’absence d’une justice. Il a souligné que malgré les acquis politique réalisés après la révolution du 14 janvier 2011, l’Etat demeure faible et incapable d’imposer la loi et de réaliser le développement.
Guiza a précisé que l’Etat fort est celui qui opte pour la distribution équitable des richesses pour réaliser le développement. Il a appelé, à ce propos, à l’impératif d’écouter les légitimes revendications des protestataires tout en soulignant le devoir de veiller à l’application des solutions proposées et prenant en considération la forte détérioration de la capacité d’achat du citoyen et la flagrante baisse de la production.
Il a estimé, dans ce même ordre d’idées, que l’Etat n’a pas fait d’efforts pour ancrer le principe du pluralisme syndical, appelant à ce propos, toutes les forces nationales et progressistes à unifier leurs points de vue et à œuvrer dans le cadre d’un front unique pour faire face à la crise.
Le congrès général de la CGTT se tiendra les 3,4 et 5 décembre 2017 et sera une occasion pour présenter des propositions permettant de promouvoir les différents secteurs et soutenir l’effort national, a précisé Guiza.