L’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) a pris six décisions réglementaires relatives aux prochaines élections municipales prévues le 17 décembre 2017, a déclaré mardi Chafik Sarsar peu avant l’annonce de sa démission de l’Instance.
Chafik Sarsar a annoncé, ce matin, sa démission de la présidence de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE). Mourad Ben Mouelli, (vice-président) et Lamia Zargouni (membre) ont également présenté leur démission.
Selon Sarsar, ces décisions réglementaires portent sur l’échéancier électoral, l’accréditation des observateurs locaux et étrangers, l’accréditation des représentants des candidats, l’accréditation des journalistes locaux et étrangers, la création des sections régionales de l’ISIE, ainsi que sur la base des données des électeurs et l’inscription sur le fichier électoral.
Lors d’une conférence de presse, Sarsar a également fait état du lancement d’un appel à candidature pour des postes permanents au sein de l’ISIE. Il s’agit des postes de directeur exécutif, de président de l’unité centrale du système informatique, du président de l’unité centrale de communication, du président de l’unité des réseaux et de la sécurité et des membres des sections régionales.
Il a également envisagé des recrutements relatifs au processus électoral qui, a-t-il expliqué, portent sur 1751 agents d’inscription, 500 agents de sensibilisation, 108 agents d’assistance technique et 97 agents destinés à la salle des opérations.
D’après Chafik Sarsar, l’ISIE prévoit aussi le recrutement d’agents de contrôle des campagnes électorales et d’agents de contrôle des bureaux de vote.
Par ailleurs, Sarsar a fait état de certaines difficultés particulièrement en ce qui concerne l’inscription sur le fichier électoral.
“L’opération d’inscription sur le registre électoral ne peut se dérouler correctement que si les frontières municipales sont strictement délimitées”, a-t-il tenu à préciser.
“L’opération d’inscription pour les municipales 2017 sera beaucoup plus difficile que celle effectuée pendant les élections de 2014, dans la mesure où cette opération exige l’indication de l’adresse exacte des électeurs”, a-t-il expliqué.
L’Instance a entamé la mise en place d’une commission en charge de l’organisation de l’opération d’inscription électorale et envisagé la réalisation d’un audit externe du registre électorale, a annoncé Sarsar.