Les décisions d’assignation à résidence à l’encontre de certaines personnes ont été prises sur la base “d’indications prouvant leur implication dans des infractions susceptibles de menacer dangereusement la sécurité et l’ordre général”. C’est ce qu’indique le département de l’Intérieur dans un communiqué rendu public dans la soirée de jeudi 25 mai 2017.
“Cette mesure est d’ordre préventif, limitée dans le temps et dictée par la nécessité de sauvegarder la sécurité générale et lutter contre la corruption et devra prendre fin avec l’expiration de l’état d’urgence”, a indiqué le ministère.
On y lit aussi que le MI veut “se conformer aux garanties offertes aux personnes concernées, selon les dispositions de la constitution et de la législation en vigueur, pour ce qui concerne notamment les conditions de détention propices et de l’encadrement sanitaire”.
Il a précisé que l’assignation à résidence à l’encontre de ces personnes a été décidée conformément à la loi de l’état d’urgence, notamment l’article 5 du décret 50 de 1978 qui “autorise l’assignation à résidence dans une zone territoriale ou une localité donnée de toute personne dont l’activité est jugée dangereuse pour la sécurité et l’ordre général”.
Une dizaine d’hommes d’affaires suspectés de corruption ont été arrêtés et assignés à résidence en début de semaine, dont notamment Chafik Jarraya et Yacine Chennoufi ainsi que le contrebandier résident à Kasserine, Ali Gueriri, et les deux trafiquants de cuivre dans la région de Sousse, Adel et Fethi Jenayeh, a appris l’agence TAP jeudi de source responsable.
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