L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a exprimé son soutien aux “mesures concrètes prises pour lutter contre la corruption et la contrebande qui gangrènent le pays”. Il a réaffirmé que l’assainissement des pratiques commerciales peut rapporter 5 points de croissance à l’économie tunisienne.
“Une étude de l’IACE et du Centre International pour l’Entreprise Privée (CIPE) a montré qu’un assainissement immédiat des pratiques commerciales peut avoir un effet “boost” sur l’économie pouvant atteindre 5 points de croissance dans l’année qui suit et un point supplémentaire pendant les 5 années à venir. Les effets de l’amélioration des pratiques commerciales vont engendrer une économie de 13% sur les coûts de l’entreprise”, a rappelé l’Institut, dans un communiqué.
“L’IACE apportera son soutien à toutes les actions qui s’inscriront dans cette démarche, qui vise à faire sauter les verrous de la corruption, de la contrebande et du secteur informel, qui entravent l’investissement et la performance de nos entreprises privées, qui, rappelons-le, contribuent à hauteur de 68% de l’emploi, à 63% des recettes fiscales, 72% des exportations et 63% du PIB, avec la grande entreprise comme locomotive de l’économie nationale employant en 2015, 42.29 % de l’effectif salarié total du secteur privé”.
Le retour de la croissance, et l’ambition de la porter à des paliers élevés ne saurait se concrétiser sans l’assainissement de l’économie de toutes les manœuvres de corruption et de pratiques d’enrichissement illicites, ainsi que l’éradication sans réserves de ces dangers, réaffirme l’IACE.
Il a invité, par ailleurs, les médias à éviter tout amalgame entre les acteurs du secteur informel et de la contrebande, les hommes d’affaires avec les chefs d’entreprises et opérateurs économiques qui contribuent, par leur engagement et leurs investissements, au
développement de l’économie du pays.