“La Tunisie a déposé sa candidature pour abriter le siège MENA de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)”. C’est le directeur général de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), Hatem Ben Salem, qui l’a annoncé mercredi 28 juin, précisant que la Tunisie n’est pas le seul candidat. Le Liban a aussi présenté sa candidature pour abriter ce siège.
Il a fait cette déclaration lors d’une conférence donnée par la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean, sur le thème “la Francophonie, force d’actions, de propositions et de rassemblement face aux urgences du monde”, dans le cadre des rendez-vous d’Amilcar organisés par l’ITES.
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La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean se trouve actuellement en visite officielle en Tunisie du 28 juin au 1er juillet 2017.
Selon Hatem Ben Salem, la visite de Michaëlle Jean intervient dans le cadre des préparatifs du 50e anniversaire de l’OIF qui aura lieu en 2020 en Tunisie et qui sera marquée principalement par la tenue du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie.
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Ce Sommet, a-t-il dit, sera l’occasion pour la francophonie d’avoir une plus grande visibilité en Tunisie. “Nous voulons que la Tunisie puisse profiter des réseaux de la francophonie dans le monde entier, dans la mesure où la Tunisie représente l’un des membres fondateurs de cette organisation”.
Tout en se félicitant du grand potentiel de partenariat qui existe avec l’OIF, Ben Salem a fait état de deux voire de trois voies possibles de partenariat avec l’OIF.
Il s’agit, d’après lui, de la lutte contre la radicalisation qui cible, particulièrement les jeunes. “C’est pourquoi nous devons mettre en place une stratégie multidimensionnelle pour faire face à cette menace”, a-t-il insisté.
La deuxième voie porte sur l’égalité femme-homme et de la lutte contre la violence conjugale.
Quant à la troisième voie, elle est axée sur l’ouverture sur l’Afrique. A cet égard, Ben Salem a mis l’accent sur l’importance du rôle du réseau de la Francophonie en Afrique dans la mise en place de toute une nouvelle politique d’ouverture.