67,6% des entreprises interviewées sur un total de 213 ont estimé que trop de secteurs seront touchés et qu’elles font face à un risque systémique et social majeur, compte tenu du contexte national et mondial actuel, selon un recensement des contributions diverses du secteur privé face au coronavirus réalisé par l’UTICA, en coopération avec la FTH, l’IACE, la FTUSA, le CJD et le Conseil des Chambres mixtes.
Répondant à la question de la capacité de résilience de l’entreprise malgré les mesures d’accompagnement annoncées, lorsque liée à la tendance observée des capacités de maintien des salaires, les entreprises enquêtées ont clarifié davantage sur l’ampleur des chocs mais aussi l’étendue des mesures à proposer et des adaptations.
Au sujet des perspectives et de l’impact de la crise sur le tissu économique, 15% des sondées ont estimé qu’il y aura des dégâts, mais limités, anticipant que le tissu économique dans sa majorité survivra pour la relance.
Selon le même recensement, 13,1% des entreprises interviewées ont estimé qu’on assistera un fort taux de mortalité et de faillites dans le tissu économique.
17,8% des entreprises interviewées disent pouvoir honorer leurs salaires au delà de mai 2020.
En cumulé, 93% des entreprises sondées au travers des 213 représentants, ont pu assurer les salaires du mois de mars 2020.
70,5% d’entre elles disent qu’elles pourront honorer les salaires d’avril 2020.
36,6% des entreprises sondées pourront honorer les salaires du mois de mai courant et seules 17,8% des entreprises disent pouvoir honorer leurs salaires au-delà du mois de mai 2020 compte tenu de leur situation.
L’UTICA a précisé que ce recensement s’est adressé en priorité aux entreprises souvent de taille moyenne et au-delà ayant contribué à l’effort contre le covid-19, et ne met pas en facteur la situation des TPE, entreprises individuelles qui constituent le socle du tissu économique.
Néanmoins, la tendance fortement baissière sur ce point est claire et démontre que ce mois d’avril est un mois charnière pour la résilience des entreprises et à très fort risque pour l’emploi.