ée du 20 juillet 2010 à l’aéroport d’Orly (Photo : Aurore Marechal) |
[22/09/2010 18:45:41] PARIS (AFP) La Direction française de l’aviation civile prévoit l’annulation jeudi dans les aéroports parisiens de 50% des vols programmés à Orly et de 40% à Roissy-Charles de Gaulle, à l’occasion de la journée de grèves et de manifestations contre le projet de réforme des retraites.
Pour les autres aéroports français, 40% des vols seront annulés, selon la direction, qui invite les passagers à s’informer auprès de leur compagnie aérienne.
Air France prévoit d’assurer “100% du programme long-courrier au départ de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly” et “50% des vols courts et moyen-courriers desservant les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly”, d’après un communiqué.
“Quelques vols ont dû être annulés préventivement” et “de nouvelles annulations sur le réseau court et moyen-courrier ne sont pas à exclure et des retards sont à prévoir”, précise la compagnie.
L’impact sur le trafic aérien s’annonce plus élevé que pendant la précédente journée d’action sur les retraites, le 7 septembre, où 25% des vols avaient été annulés dans les aéroports d’Orly et de Roissy.
La journée d’action devrait fortement perturber les services publics, en particulier dans l’éducation et les transports. Un train sur deux circulera en France en moyenne, mais le trafic ferroviaire sera normal ou quasi normal vers Londres (Eurostar) et Bruxelles-Amsterdam (Thalys).
Les syndicats espèrent faire aussi bien que le 7 septembre, où plus d’un million de personnes selon la police (jusqu’à 2,7 millions selon les syndicats) avaient défilé dans les rues.
Réforme phare de la seconde partie du mandat du président Nicolas Sarkozy, le projet de loi controversé sur les retraites prévoit notamment le relèvement de 60 à 62 ans, à l’horizon 2018, de l’âge minimal de départ à la retraite. Le gouvernement considère que faire travailler les Français plus longtemps, à l’instar de leurs voisins européens, est la meilleure option pour assurer des besoins de financement évalués à 70 milliards d’euros d’ici à 2030.