Le FMI disposé à  poursuivre la coopération,
notamment dans le secteur bancaire
Reçu le vendredi 18
octobre par le Président Zine El Abidine Ben Ali, Horst Koehler,
Directeur Général du FMI, qui s’est déclaré ”impressionné par
les réalisations accomplies en Tunisie sur le plan de la stabilité
macro-économique et par la stratégie qu’elle a adoptée, une stratégie,
a-t-il relevé, tournée vers l’avenir qui vise à renforcer la croissance,
à créer davantage d’emplois et à améliorer le niveau de vie des
populations”. |
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Le Directeur Général
du FMI a aussi fait remarquer, au cours de la même audience, que le développement
économique et social que connaît la Tunisie atteste de l’intégration de
l’économie tunisienne, dans le circuit économique mondial, par le biais
du développement du commerce international et des échanges financiers,
commentant que cela permet de renforcer l’investissement et d’accroître
les exportations et, partant, de multiplier les créations d’emplois.
Tout au long de sa
visite en Tunisie où il a notamment rencontré le premier ministre et les
ministres des finances, du développement et de la coopération internationale,
Koehler, Directeur Général du FMI a ainsi réaffirmé la disposition du
Fond Monétaire International à poursuivre la coopération avec la Tunisie
dans les domaines traditionnels et nouveaux, notamment l’investissement
et le développement des ressources humaines, aussi évoqué les futurs,
programmes de coopération avec la Tunisie. Il a ainsi fait savoir qu’un
intérêt particulier sera accordé au service bancaire aux fins de le renforcer,
de le dynamiser et partant de l’idée de l’adapter aux nouvelles mutations
économiques. |
Au cours de la conférence
de presse qui a clôt son séjour, il a estimé que “pour préserver
les acquis, alors qu’elle traverse la quatrième année de sécheresse, la
Tunisie gagne à continuer à appliquer une politique budgétaire et monétaire
prudente, pour harmoniser la croissance de la demande et de la production
intérieure et amortir l’impact des chocs extérieurs, tout en continuant
les réformes structurelles et maintenir la cadence des réformes, notamment
par les privatisations, la libéralisation du secteur des télécommunications
et le renforcement du système financier“ |