Lufthansa au sommet de l’industrie du transport aérien
Wolfgang Mayrhuber succède à Jürgen Weber en qualité de PDG
Lors de la dernière Assemblée Annuelle présidée par Jürgen Weber en tant que
PDG et Président du Conseil d’Administration de Lufthansa, ce dernier a
présenté le Groupe Lufthansa comme robuste financièrement et prêt à
affronter les défis qui se présenteront à l’avenir. « Lufthansa est au
sommet de l’industrie du transport aérien mondial », a-t-il déclaré
le 17 juin à Cologne. Après avoir passé 12 années à la tête de la compagnie,
ce qui constitue la plus longue présidence d’une compagnie aérienne, Jürgen
Weber a passé les rênes à son successeur, Wolfgang Mayrhuber. Le fait que
Lufthansa soit passée du statut d’entreprise d’état à celui d’un groupe
d’aviation profitable et qu’elle soit membre fondateur de Star Alliance, la
plus grande alliance aérienne mondiale, sont les deux points fondamentaux
qui ont marqué son œuvre alors qu’il était à la tête de Lufthansa.
Avec Wolfgang Mayrhuber, la compagnie bénéficie d’un solide atout pour
affronter l’avenir en cette période de crise. Jürgen Weber a continué : «
Sous sa direction, Lufthansa sera prête pour le changement et pourra
continuer à développer ses atouts ». Il a ajouté que la priorité de
Wolfgang Mayrhuber sera toujours de garder un juste équilibre entre les
intérêts des clients de Lufthansa, les actionnaires et les employés.
Pour Jürgen Weber, les résultats annuels de 2002 et la solidité financière
de la compagnie sont une nouvelle preuve que Lufthansa est prête pour les
changements inévitables auxquels doit faire face l’industrie du transport
aérien. « Le Groupe a encore une fois montré sa force »,
a-t-il déclaré. Lufthansa peut aujourd’hui se vanter d’avoir réalisé les
meilleurs résultats annuels de toute l’industrie du transport aérien mondial
en 2002. Ceci démontre à quel point le processus de transformation mis en
place au cours de ces dix dernières années a été positif : le fait de
dégager un bénéfice opérationnel de 718 millions d’euros et un résultat
réalisé sur les activités opérationnelles de 1,6 milliard d’euros-en hausse
de 1,9 milliard d’euros par rapport à l’année précédente qui -le prouve
bien.
Au vu des excellents résultats réalisés l’année dernière, le Directoire et
le Conseil de Surveillance ont proposé le paiement d’un dividende de 60
centimes d’euro par action.
Jürgen Weber a également remercié les membres du personnel et de la
direction pour l’avoir aidé à surmonter les difficultés entraînées par les
attentats du 11 septembre et à permettre à la compagnie de réaliser les
excellents résultats de 2002. Ensemble, ils ont été vigilants, flexibles et
ont constitué une excellente équipe pour laquelle la réactivité est devenue
une seconde nature, a continué J. Weber. Mais la gestion des périodes de
crise chez Lufthansa ne signifie pas systématiquement suppression de postes
et licenciements, comme cela est souvent le cas chez les autres. «
Cette approche ne correspond pas à notre culture d’entreprise »,
a-t-il précisé.
« Lufthansa a œuvré afin d’établir une ligne de conduite claire : une
flexibilité structurelle et une stabilité financière en ont été les
points-clés. Et elle peut être fière de ce qu’elle a accompli », a
continué J. Weber. L’ancienne entreprise publique est devenue une compagnie
orientée vers le marché et les clients, qui a appris à gérer les crises.
Mais la succession des différentes crises a représenté un grand challenge. «
Le chiffre d’affaires du Groupe a baissé de 5% et nous avons annoncé
une perte opérationnelle de 415 millions d’euros au premier trimestre 2003.
Toutefois, nous avons réussi à réduire l’endettement net du Groupe, qui se
situe à 1 milliard d’euros, et à générer des liquidités positives »,
a déclaré J. Weber. L’année 2003 montre une situation financière difficile,
qui contraste avec la stabilité financière de Lufthansa. Vis à vis de ses
actionnaires, Lufthansa se devait de maintenir cette stabilité.
Cependant, les premières lueurs d’espoir pointent à l’horizon. Aux
Etats-Unis, le voyage d’affaires redécolle, et on distingue les premiers
signes de reprise sur les liaisons transatlantiques. En mai, le nombre de
passagers transportés a augmenté. Et, à l’exception de la région
Asie/Pacifique, toutes les régions ont optimisé l’utilisation de la
capacité. Toutefois, en ce qui concerne les recettes unitaires, il y a
encore une amélioration à apporter. Les baisses de capacité ont entraîné le
retrait de 68 appareils de la flotte en service. Il faudrait à présent un
environnement stable pour provoquer un sursaut économique. « Il est
grand temps que la réforme de la législation, prévue pour 2010, soit
appliquée. Et il y aura encore beaucoup à faire après cela », a
assuré J. Weber. « La reprise économique -particulièrement en
Allemagne- est indispensable pour le redressement de notre secteur
». Cependant, même si la reprise économique devait se faire ressentir dans
la seconde partie de l’année, Lufthansa devrait se résigner à l’idée que
l’année 2003 ne sera pas une très bonne année pour elle. « IATA a
estimé que l’industrie avait perdu plus de 10 milliards de USD sur les cinq
premiers mois de l’année », a ajouté J. Weber.
« Le premier trimestre est traditionnellement le moins bon pour les
compagnies aériennes, mais il est cependant rarement aussi mauvais qu’il l’a
été cette année. En revanche, si la tendance que nous avons observée au
cours de ces dernières semaines persiste, nous nous trouverons dans une
meilleure position que la plupart de nos concurrents à la fin de l’année
», a conclu l’ancien PDG de Lufthansa.
Jürgen Weber espère que la crise aura un effet cathartique sur l’ensemble de
l’industrie. Les experts continuent de prévoir une croissance positive à
long-terme pour l’industrie du transport aérien, avec un volume de passagers
transportés dans le monde qui pourrait augmenter de 4,3% par an. Pour Jürgen
Weber, le succès à long-terme de la libéralisation des échanges
internationaux va de paire avec une industrie du transport aérien
performante.
Même si Jürgen Weber aurait préféré annoncer des perspectives plus positives
pour cette année lors de la dernière Assemblée Générale qu’il préside, il a
tout de même pu assurer une chose : « Nous avons traversé la tempête
et survécu aux difficultés, et le fait de savoir qu’une équipe de qualité va
travailler à construire l’avenir de Lufthansa me rassure, même si la
situation reste difficile ».
A la tête de cette nouvelle équipe se trouve Wolfgang Mayrhuber. Il a permis
à Lufthansa de sortir des crises majeures et a construit les bases solides
de la compagnie qui lui ont permis de se développer avec succès dans les
années 90. Pour W. Mayrhuber, la qualité et l’innovation sont les clés de
l’avenir. Sa priorité est le passager. « Même dans les périodes
difficiles avec moins de clients, il est indispensable d’investir dans le
produit, d’utiliser les technologies de pointe afin de rendre notre produit
attractif pour les passagers », a ajouté J. Weber. « Le fait
d’ajuster la capacité à la demande du marché et d’appliquer des règles
strictes de gestion des coûts ne nous a pas empêché d’investir dans les
dernières technologies, des équipements dernier cri et des procédures les
plus modernes qui soient ».
« L’image de Lufthansa est forte », a conclu J. Weber. Elle
est caractérisée par une compétence technique et aéronautique, de hauts
standards de sécurité et la très grande qualité des produits et services.
Grâce à son riche réseau, Lufthansa est très bien positionnée sur les
principaux marchés stratégiques. W. Mayrhuber, qui a été à la tête de
Lufthansa Passenger Airlines pendant deux ans et demi, continuera dans cette
voie. Cet automne, Lufthansa proposera une nouvelle Business Class à ses
passagers, qui offrira un plus grand confort grâce à un nouveau siège
pouvant se convertir en lit.
La compagnie a en outre investi près de 30 millions d’euros dans un nouveau
programme destiné à ses meilleurs clients, qui devrait être achevé avant
l’été 2004. Il leur offrira des services de premier ordre tels que des
terminaux dédiés à Francfort et Munich ainsi que des salons d’aéroports
exclusifs. « Le nouveau Terminal 2 de l’aéroport de Munich, qui
commencera ses opérations le 29 juin prochain, propose déjà des services
innovants et un temps de transfert imbattable, de 30 minutes », a
déclaré Jürgen Weber. L’innovation et la créativité sont les deux mots
d’ordre de Lufthansa. Des projets tels que l’accès Internet en vol,
l’équipement des salons d’aéroport avec la technologie LAN et la mise en
service de vols opérés en Executive Jet, illustrent l’offensive en matière
de qualité et d’innovation que Wolfgang Mayrhuber a initiée et qu’il
continuera de développer en tant que PDG et Membre du Conseil
d’Administration de Lufthansa.
Depuis le premier avril, Lufthansa propose des liaisons quotidiennes au
départ de Casablanca vers Francfort. La compagnie opère également un vol
quotidien entre Tunis et Francfort et trois vols hebdomadaires au départ de
Tripoli vers Francfort. Tous ces vols sont assurés sur des appareils Airbus
A319, A320, A321 ou B737. Avec l’aéroport de Francfort, Lufthansa dispose
d’une plaque tournante exceptionnelle. Point de départ de son réseau
mondial, il est équipé d’un terminal ultra-moderne dont les Halls A et B ont
été réagencés en un ” Terminal Lufthansa “. Les compagnies aériennes
partenaires de la compagnie allemande, telles que United Airlines, Thai
Airways International, Varig, SAS, South African Airways et Luxair, y ont
également leur place.
(Site web:
http://www.Lufthansa.com.tn )
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