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La Biat à Dubaï pour
renforcer ses fonds propres.
Par
Khaled Boumiza
A l’occasion
des dernières réunions annuelles du Fonds Monétaire International et de la
Banque Mondiale à Dubaï, la Tunisie a été doublement représentée.
Officiellement, c’est la délégation présidée par le ministre Nouri Jouini et
du gouverneur Mohamed Daouas. En marge de ces réunions, quatre banques
tunisiennes ont été du voyage à Doubaï. A titre individuel, elles auraient
profité de ce formidable conclave des argentiers de la planète, pour
rencontrer leurs homologues et leurs partenaires. Il s’agirait en fait de
l’Amen Bank, de l’UBCI et de la STB.
Certaines
cependant, ont fait le voyage dans un but bien précis ; celui de faire des
affaires. On apprend ainsi que la Biat (Banque internationale arabe de
Tunisie) aurait voyagé dans un autre but. Selon le contrôleur général de la
plus importante banque privée de la place, Abderrazak Lahiani, l’institution
initiatrice du GDR (global deposit recept, ces actions de la Biat vendues
sur le marché de Londres) aurait participé à la réunion de Doubaï dans le
but de collecter de nouveaux fonds, le but ultime étant de renforcer ses
fonds propres. La collecte de ses fonds ne se ferait cependant pas de
manière conventionnelle. Un nouvel instrument financier peu utilisé,
pourtant prévu par la réglementation de la BCT.
Le nouvel
instrument en question, serait ce qu’on pourrait appeler un emprunt
subordonné en quasi-capital ou une dette junior. L’emprunt, nouvelle
génération, serait d’un montant de 70 à 100 millions USD. Les premières
réunions auraient été faites avec des banques d’investissement qui devraient
jouer le rôle d’intermédiaire entre la Biat et des institutionnels
étrangers. Selon A. Lahiani, ces premières réunions auraient été
encourageantes.
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