Le
retour de M. Ali Debaya dans le secteur financier ! Par
Khaled Boumiza
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au début à la tête de la société de la Marina de Hammamet, suite au décès de
M. Saïd Mrabet, M. Ali Debaya est annoncé, selon
des informations de presse, à la tête de la STI (Société Tanit
International). Selon ces mêmes sources, A. Debaya, qui n’a pas encore terminé sa
mission à la tête du groupe Batam, où il y avait été nommé par décision judiciaire,
aurait été désigné depuis début octobre 2003, président du directoire de
cette société dans laquelle le groupe français Accor, leader mondial de
l’hôtellerie et des loisirs, est en partenariat avec des banques
Tunisiennes.
Les mêmes sources, indiquent que la mission de M. Debaya, ancien Pdg de la STB,
l’un des actionnaires de la STI, serait le montage financier des projets que
compte initié cette entreprise dans 7 sites balnéaires en Tunisie, des
projets qui auraient été déjà mis au point par le groupe Accor.
Le groupe français Accor gèrerait en Tunisie 9 unités hôtelières, dont 2
Sofitel et 6 Coralie Club, soit une capacité de 2137 chambres et
fait travailler un millier de collaborateurs. Il détient, dans l’entreprise
que dirigerait désormais M. Ali Debaya, 37,5 % du capital, aux côtés de la
Banque internationale arabe de Tunisie (27,5 %), la Société Tunisienne de
banque (20 %), la Banque nationale agricole (10 %) et le fonds
d’investissement Tuninvest (5 %). A cette occasion, la Société Tanit
International (STI) vient de doubler son capital, qui passe ainsi de 30
millions à 60 millions de dinars (40,6 millions d’euros).
L’année 2003 commence plutôt difficilement pour le groupe. Selon un
communiqué officiel, ses résultats au terme du « premier semestre 2003 a été marqué
par une conjonction d’événements sans précédent pour l’industrie du tourisme
et par des effets de change négatifs”.
Dans ce
contexte, Accor a réalisé une marge brute d’exploitation de 24,7%, contre
26% à fin juin 2002, grâce à son portefeuille d’activités équilibré et à la
bonne gestion de ses coûts. A données comparables, la baisse du résultat
courant avant impôt a été de 22,8% ». Au 30 juin dernier, le résultat net,
part du Groupe, était en baisse de 52,0% (106, contre 221 millions d’Euros).
Le même
communiqué précise que le domaine de « l’hôtellerie a été
particulièrement touchée, avec un point bas en avril 2003, en raison de
l’accumulation des effets de la guerre en Irak, de l’épidémie du SRAS, du
manque de clientèle américaine et asiatique en Europe, et par une situation
sociale perturbée en France en mai et juin ». Pour les chiffres sur
l’activité de ses filiales en Tunisie, il faudra attendre qu’elles adoptent
le même modèle de gestion.
(Source : Le temps & JA-L’intelligent)
(c) Management &
Nouvelles Technologies > 28-10-2003 à 12 :00
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