A Tunis, la publicité sera
encore plus réglementée !
La
question de la publicité dans la capitale revient une fois encore à l’ordre
du jour. Il faut dire que ces dernières années, le nombre de panneaux
publicitaires ornant notre paysage s’est multiplié d’une manière
exponentielle. On en trouve dans toutes les villes et on utilise les
techniques les plus modernes pour présenter de la meilleure manière qui soit
son produit.
Ceci n’aurait pas été rendu
possible sans l’apport considérable des industriels qui commencent à
comprendre et mesurer l’intérêt de la communication et de la publicité pour
l’écoulement de leur marchandise. En investissement télévision et presse
écrite seulement, on a investi, en mois de Décembre, près de 2,5 millions de
dinars.
Ce qui apparaît le plus cependant, ce ne sont pas ces deux supports, mais
ceux que tout visiteur voit dans la ville : les panneaux et affiches. Après
les campagnes de Maestro et Saïd lancés au ramadan, les rues des villes
Tunisiennes se distinguent actuellement par les différentes campagnes
lancées à l’occasion de la Coupe d’Afrique avec une mention spéciale pour
les produits de Henkel (FA et nadhif), partenaire officiel de la CAN, la
Biat, Nokia (LSAT) et Coca Cola.
S’agissant d’un secteur à part entière en pleine expansion, les
municipalités ne comptent pas le laisser agir à sa guise et, surtout,
cherchent à en tirer profit, ce qui est la moindre des choses puisque elles
sont tenues de préserver la beauté et la propreté de la ville.
L’une des premières municipalités à agir est celle de Tunis dont le Conseil
municipal réuni dernièrement a décidé de mettre en application l’arrêté de
juin 2003 relatif au droit à payer et qui concerne les différents supports
et formes de publicité (affiches, banderoles, posters, enseignes…). Ce droit
fixé à 20 dinars par mètre carré et par an sur l’ensemble du périmètre
municipal sera révisé une fois l’étude ad hoc achevée.
Cette étude tiendra compte du découpage municipal puisque le prix au mètre
carré ne peut être le même dans tous les quartiers.
Il est donc prévisible que les prix seront révisés à la hausse très bientôt
ce qui ne manquera pas de se répercuter systématiquement sur les agences de
publicité puis sur les donneurs d’ordre et, enfin, sur le consommateur.
La
