Consultation nationale sur
le tourisme : il était temps !
La
consultation nationale sur le tourisme, ordonnée par le Président de la
République, a démarré dernièrement son travail a appris Webmanagercenter de
source bien informée.
Cette consultation, nous a appris notre source, comprend cinq membres parmi
les professionnels Tunisiens du Tourisme.
Elle sera axée sur la stratégie de développement du secteur touristique et
aboutir à un plan d’action concret qui se marie et la situation actuelle du
secteur. Une situation assez différente des années précédentes en terme
qualitatif. Quantitativement parlant, le nombre de touristes, qui a certes
baissé en raison de la conjoncture, n’a pas beaucoup varié.
La consultation en question sera clôturée sous le haut patronage du
Président de la République le 26 juin prochain à l’occasion de la Journée
nationale du tourisme.
Selon le numéro du mois de mars du magazine Tunisien spécialisé Profession
Tourisme, cette consultation s’articulera autour de six axes :
*La mise à niveau du secteur ;
*Le renforcement du partenariat entre les intervenants ;
*L’intensification des efforts en vue de renforcer la compétitivité ;
*Le suivi de l’évolution des indicateurs du marché ;
*L’élaboration d’une nouvelle stratégie en matière d’offre ; et
*La consolidation des efforts dans le domaine de la formation.
Cette consultation est fortement attendue par les professionnels du secteur
qui estiment qu’il était vraiment temps qu’on les écoute exposer leurs
problèmes et leurs solutions. Certains parmi ces professionnels ont
désespéré du secteur se sentant très seuls face à une conjoncture, qui sans
être morose, mais qui n’est pas du tout rose.
Dans son éditorial du numéro 06/2004 datant du 16 mars courant, M. Afif
Kchok, directeur du bimensuel Tourisme Info reflète parfaitement cette
pensée en concluant son article par un cinglant « Nul n’est prophète dans
son pays » et ce après avoir critiqué cette tendance à ne pas écouter les
Tunisiens.
Evoquant les études préalablement réalisées par la Banque mondiale et une
étude japonaise sur le secteur, M. Kchok a rappelé que ces études sont
restées lettre morte parce que théoriques ou inapplicables. Il invite donc à
ce qu’on prenne au sérieux les Tunisiens qui ne sont pas écoutés. « Et s’il
l’est (le Tunisien) c’est dans un esprit cause toujours, tu m’intéresses » a
résumé l’éditorialiste qui n’a pas du tout marché ses mots face à cette
tendance où l’on écoute et on prend au sérieux les Asiatiques, les
Américains ou les Européens quand ils nous disent ce qu’on sait déjà sur nos
réalités !
Il est donc fortement clair que les professionnels ne peuvent que se réjouir
face à cette décision présidentielle d’écouter les professionnels Tunisiens
pour parler de leur réalité.
Le rendez-vous du 26 juin est donc fortement attendu tout comme les
résultats de cette consultation !