C’est
peut-être là, l’un des aspects de la réussite du cas Batam ; même en dehors
de la bourse, elle fera toujours parler d’elle. Et si ce n’est pas pour son
commissaire aux comptes qui se voit assigner en justice, ce sera par ses retombées sur telle ou
telle entreprise cotée qu’elle se fera rappeler à notre bon souvenir.
Voila une année qu’elle fut reprise par un groupe privé. 2003 est
ainsi son premier exercice, après qu’elle soit à peine sortie de
l’administration judiciaire, la constitution d’un nouveau conseil
d’administration et la nomination d’un nouveau PDG. Un exercice, il fallait
s’y attendre, déficitaire de 9 MDT, selon des sources financières dignes de
foi. L’entreprise n’a en effet que très peu travaillé.
Certaines informations, vérifiées par nos soins auprès de responsables
financiers et d’une partie du management de l’entreprise et non confirmées,
font état de problèmes au niveau de l’utilisation des crédits de gestion
accordés par les banques. Certains de nos sources soutiennent cependant que leurs
engagements auprès de l’entreprise n’ont pas diminués et que, pour certains
d’entre eux, ils auraient même légèrement augmentés.
Il semblerait cependant, selon des sources en relation avec l’entreprise et
généralement très bien informées, Batam serait maintenant prête à repartir
d’un nouveau bon pied. Ces sources nous apprennent en effet que les nouveaux
dirigeants seraient en contacts, assez avancés
pour la conclusion d’un contrat de franchise avec une marque suisse.
Cette franchise devrait
progressivement remplacer l’enseigne Batam et donnerait à l’entreprise un nouveau
souffle.
