Le World Economic Forum (WEF) vient de publier, à l’occasion de la réunion
du sommet économique africain à Maputo, son rapport annuel sur la
compétitivité des économies et des pays et plus spécialement le «Africa
Competitiveness Report 2004», le troisième de la série. Le rapport qui
analyse une centaine d’indicateurs dans les 25 pays africains qui sont
capables de révéler les tendances régionales et pourraient influencer le
monde des affaires. Augusto Lopez Claros, directeur du programme de
compétitivité globale au WEF, précise que ce rapport souligne les
perspectives de croissance et les obstacles à éviter pour améliorer la
compétitivité des économies de la région.
De cette étude, né un indicateur du degré de compétitivité. L’indice
est calculé à partir d’une variété de statistiques officielles combinées
avec des réponses à une enquête d’opinion annuelle, auprès du Forum
Economique Mondial, qui essaie de retracer les perceptions des leaders du
monde des affaires nationaux, quand à la qualité de l’environnement
d’affaires du pays dans lequel ils travaillent. Près de 2000 réponses ont
ainsi été rassemblées de 25 pays africains en collaboration avec des
instituts et un groupe d’organismes nationaux universitaires et de
recherches.
L’indicateur de croissance de la compétitivité (GCI selon l’appellation du
WEF), est bâtit sur ce que ses constructeurs appellent les 3 piliers que
sont l’environnement macro économique qui doit être stable et favoriser la
croissance de l’entreprise, le bon état et la solidité des institutions de
l’Etat avec des détails tels que le droit à la propriété ou la législation
en matière de contrats, la technologie et les progrès réalisés en la
matière. Le WEF considère à ce sujet que le progrès technologique est au
cœur de la croissance économique. (téléchargez
le tableau entier des classements).
Le rapport classe ainsi chacune des 25 nations étudiées en termes de
compétitivité. La Tunisie est en seconde place après le Botswana, un
classement jugé «relativement bien en termes de qualité des
établissements publics et environnement macro-économique» par les
rédacteurs du rapport.
La Tunisie est ainsi, pour la
seconde année consécutive, positionnée bien avant des pays comme l’Afrique
du Sud, la Namibie, l’Egypte ou le Maroc. Il n’y a que dans l’indice de
technologie, que la Tunisie cède sa seconde place aux îles Maurice.
