Tunisie Télécom abandonnera-t-elle la piste d’ouverture partielle de son
capital à hauteur de 10% et l’entrée dans son capital de la STB et de la BNA
comme initialement prévu ou encore comme cela a été évoqué lors de
discussions à la chambre
des députés ?
La question se pose de plus en plus ces derniers jours. Et surtout depuis
que le ministre des Technologies de la communication et du Transport a
évoqué l’option du partenaire stratégique.
Dernièrement, nos confrères de Réalités, évoquent la même question dans la
rubrique Confidentiels du 1er juillet 2004, d’un partenaire
stratégique capable d’offrir à
Tunisie Télécom le savoir-faire et l’expérience tout en lui facilitant l’accès à
des marchés internationaux.
Au ministère des Technologies de la communication et du Transport, nous
n’avons pu obtenir ni confirmation, ni démenti de toutes ces informations
qui n’ont aucune valeur officielle pour le moment. Cela dit, plusieurs
observateurs, bien informés généralement, n’excluent pas ce partenariat qui,
selon eux, est des plus bénéfiques pour l’opérateur historique et pour le
pays. Pour le partenaire Français, ces observateurs s’interrogent s’il ne
s’agit pas de France Télécom puisque les deux autres opérateurs GSM n’ont jusque-là
aucun investissement à l’étranger ou souffrent de plusieurs problèmes
financiers comme Vivendi (qui a acheté la moitié de Maroc Télécom voilà
quelques années).
Une chose est certaine, si cette question de partenaire stratégique se
confirme, elle ne pourra pas voir le jour (dans ses grandes lignes) avant 2005,
soit dans six mois.
En clair, le bénéfice d’un tel partenariat stratégique (s’il se confirme et
s’il se concrétise) est probablement profitable pour le pays, pour
l’opérateur historique, pour l’opérateur privé et pour le consommateur !
Tunisie Télécom abandonnera-t-elle la piste d’ouverture partielle de son
