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La BCT et les comptes d’épargne en actions
Par Khaled BOUMIZA
Le 24 juin 2004,
le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), M. Taoufik BACCAR, a
animé à Bizerte la première rencontre régionale organisée par la BCT et
l’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements
Financiers (APTBEF) sur le thème de ” l’épargne et l’investissement “.
Le Gouverneur a en premier lieu précisé que la rencontre de Bizerte
constitue le point de départ d’une série de réunions régionales ordonnées
par le Président de la République dans l’objectif de sensibiliser davantage
les opérateurs économiques à l’échelle régionale aux mesures prises
pour encourager l’épargne et relancer l’investissement.
Après avoir signalé que l’accélération des mutations sur la scène
internationale, notamment l’élargissement de l’Union Européenne et le
démantèlement des Accords Multi Fibres (AMF) au début de l’année prochaine,
constituent de nouveaux défis pour l’économie Tunisienne, M.Taoufik BACCAR a
indiqué que l’Etat a mis en place un ensemble de mesures visant le
renforcement de l’épargne, notamment celle à long terme, dont la possibilité
pour les personnes physiques d’ouvrir plusieurs comptes auprès d’une seule
banque sans aucun plafond, l’amélioration de la rémunération de l’épargne
par l’instauration d’une prime de fidélité fixée en fonction de la durée de
placement et la commercialisation des services d’assurance par les banques.
Le Gouverneur a dans ce contexte souligné la nécessité de développer
davantage le marché financier à travers la diversification des produits
financiers et la promulgation de plusieurs avantages fiscaux dont
l’encouragement à l’ouverture des comptes épargnes en actions et
l’incitation des entreprises à entrer en Bourse en vue de renforcer leurs
ressources propres.
Le
gouverneur de la BCT a enfin mis l’accent sur les efforts déployés pour
moderniser les services bancaires, précisant notamment que la monnaie
électronique offre de nos jours une excellente opportunité en termes de
réduction des délais de règlement, de compression des coûts et de sécurité
financière.
Le
débat entre les hommes d’affaires, les investisseurs et les banquiers, a
été notamment axé sur le rôle des autorités régionales et des associations
de développement en matière d’incitation à l’investissement, de suivi des
projets réalisés et d’amélioration des taux de remboursement. Les
participants ont également souligné la nécessité de conférer davantage
d’efficience aux interventions des banques et ont appelé à renforcer le
financement des projets innovants, surtout dans le domaine des Nouvelles
Technologies.
(Source : BCT)
15 –
07 – 2004 :: 07:00
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