SIAME : Un nouveau contrat, pour un contrat rompu
Par Khaled BOUMIZA
Contrairement
à ce qui avait été annoncé en Juin 2003, la Siame n’a pas renouvelé sa
licence avec Schneider pour la fabrication de disjoncteurs. En remplacement,
la SIAME (la Société Industrielle d’Appareillage et de Matériels
Electronique) a signé en Février 2004 avec General Electric Power Control
(GEPC) une licence de fabrication de disjoncteurs modulaires et contacteurs,
ainsi qu’un contrat de distribution pour d’autres produits GEPC sur la
Tunisie, l’Afrique et certains pays du Moyen Orient où GEPC n’est pas
présente. Ce changement s’inscrit dans le cadre de la stratégie de
diversification de produits et de territoires commerciaux de la SIAME.
Leader sur le marché Tunisien des disjoncteurs avec 70% de part de marché,
plus important fournisseur de la STEG qui résorbe 32,6% de ses ventes
(contre 47,2% en 2002), la SIAME (une société du groupe Jamel El Arem) a
pourtant vu ses commandes baisser de 3.3 MDT. « La STEG ayant subi des
restrictions budgétaires en 2003, cela a eu un fort impact sur les ventes de
la SIAME qui n’ont toutefois diminuées que de 5,6% » explique Maghreb
Rating.
La SIAME compense certes cette baisse par un développement de ses
exportations (25,5% des ventes en 2003 contre 23% en 2002), mais les faibles
marges à l’export l’handicapent encore et ces marges globales subissent une
tendance baissière.
La SIAME continue tout de même de maintenir un niveau d’endettement
raisonnable avec un total de dette ajustée de 6 millions de dinars. Ce
niveau d’endettement resterait acceptable, selon l’agence, même en cas
d’émission, tel que prévu, d’un emprunt obligataire de 5MD se concrétisait.
Contrairement
