Etude sur le développement de l’agriculture de conservation

Par : Autres

Etude sur le développement de l’agriculture de conservation

 

Le Centre Technique des Céréales, installé à Boussalem, gouvernorat de
Jendouba et dépendant du Ministère de l’Agriculture, a lancé une Étude de
faisabilité technique du projet d’appui au développement de l’agriculture de
conservation. Ce projet est financé par le Fond Français pour
l’environnement mondial, cet appel d’offres comprend: 

 

1. L’analyse de la situation en matière de “semis direct”
(caractéristique de la population sensibilisée et du matériel utilisé,
données sur les réalisations déjà effectuées, bilan historique sur 5 ans,
caractéristiques de l’érosion).

2. La synthèse de la situation en début de campagne agricole
2004-2005. 

3. L’analyse prospective de cette pratique par région et
catégorie d’exploitants et des appuis à envisager pour l’accompagner.

4. Faire des propositions en vue de préciser les thèmes techniques
de recherche appliquée et définir des indicateurs de suivi et d’évaluation
des impacts. La date limite de remise des offres est prévue pour le 15
décembre 2004.

 

On observe ces derniers temps une multiplication significative des projets
dans le secteur agricole; les raisons de ce regain de dynamisme du secteur
ont, probablement, pour origines les facteurs suivants :

 

– Une TVA à 0 %,

– Politique
d’encouragement et des incitations
fiscales et financières,

– Une
bonne conjoncture climatique depuis 3 ans,

– Une politique
de crédits souple et à des taux bonifiés,

– Efforts
d’exportations soutenues et des facilités d’accès aux marchés limitrophes;
des marchés où on enregistre un déficit en production agricole,

– Une protection
douanière pour les produits agricoles.

 

Il faut noter,
également, que depuis quelques années la Tunisie a atteint une
autosuffisance au niveau des produits agricoles et enregistre des excédents
dans plusieurs produits : Poulet,
viande rouge ovine, lait, huile d’olive, dattes etc… à l’exception des
céréales, qui reste actuellement le seul produit réglementé,; ce qui peut expliquer, entre autre, la stagnation de la
production depuis quelques années.

 

A.B

 

 

18 – 11 – 2004 ::
07:00

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