Qualité d’engagement : Pas d’entreprise sans soutien de l’Etat, mais…

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Qualité d’engagement
Pas
d’entreprise sans soutien de l’Etat, mais…

 

« Le parcours de
l’entreprise et, parfois, celui d’un secteur se trouve intimement (je dirais
obligatoirement, pour un secteur) tributaire de la qualité de l’Engagement
de l’Etat », vient de nous confier l’un des lecteurs de Webmanagercenter, en
réaction à l’un de nos articles d’opinion.

Notre lecteur a raison car il ne saurait y avoir un monde de l’entreprise
actif et créatif sans l’accompagnement des institutions attitrées de l’Etat.
Mais il est également certain qu’il ne saurait, non plus, être question d’un
Etat moderne si les entreprises ne font pas leur part de l’œuvre commune.

Des dizaines d’économistes de renom ont d’ailleurs tranché dans l’équation
qui lie ces deux vecteurs de développement pour parvenir à la conclusion que
rien n’est possible dans le domaine économique sans que se noue une solide «
Alliance public/privé ». Et c’est à ce niveau qu’il faut méditer sur ce que
Napoléon Bonaparte appelait « L’unité des intentions ». Car, si les exemples
des chefs d’entreprise aux approches sincères et engagées prolifèrent,
d’autres exemples nous poussent simplement à rappeler que chacun doit
assumer ses choix.

Ne nous voilons pas la face parce que nous savons tous que certains patrons
abordent les choses d’une manière assez étonnante. Quand il s’agit de payer
leur du à l’Etat, ils crieraient presque à l’interventionnisme. Et quand
l’Etat cible une quelconque incitation à l’adresse d’un secteur pour des
raisons objectives très précises, chaque chef d’entreprise de cette
catégorie souhaite en bénéficier, abstraction faite de son « éligibilité ».

Il est vrai que, si beaucoup a été fait par l’Etat au bénéfice de
l’entreprise, beaucoup reste évidemment à faire, au moins du point de vue
que le monde qui nous entoure ne cesse de ramper vers une globalisation qui
réécrit sans cesse les règles du jeu. Ces mêmes règles du jeu qui énoncent à
l’adresse de tous que si l’Etat est en cause, il ne l’est pas tout seul.



Maryam OMAR

 

18- 01 – 2005 ::
07:00

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