Secteur festif
La
panne d’idées
Encore cette
année, l’Aïd el Kébir (comme toutes les fêtes traditionnelles) apporte la
preuve que nos chefs d’entreprise persistent et signent dans un manque
d’imagination effarant à l’égard du secteur festif.
Pour saisir le plein sens de notre propos, rappelez-vous seulement comment
les entreprises occidentales et asiatiques se jettent à corps perdu dans
leurs fêtes traditionnelles pour les façonner en festivals de consommation.
Et nous ne parlons pas uniquement de la consommation de produits
alimentaires ou des articles pour enfants. Il y a aussi de nouvelles
traditions, pas à créer, juste à pousser un peu pour toute la gamme des
produits « culturels » comme les livres, les CD, les fleurs… C’est
d’ailleurs un défi de créativité à lancer aux gens du marketing pour que les
campagnes qu’ils auront à organiser puissent toucher le cœur et l’intérêt du
Tunisien. Un domaine en friche, certes, mais quel marché ! Si on osait
l’aborder dans les règles de l’art.
Il n’y a même pas lieu de se gratter la tête pour créer le besoin. Il est
là, omniprésent et pressant. Il y a juste à trouver les points de déclic.
D’ailleurs, pour mettre à l’aise tous ces gens du marketing (qui sortent des
meilleures écoles) à l’égard du secteur festif, nous leur signalons que de
nombreux « gourous » s’y sont toujours intéressés. Le dernier en date est
Sir Richard Layard, professeur d’économie à la célèbre London School of
Economics, qui vient de commettre un ouvrage qui incite pour le moins à la
réflexion : « Happiness : Lessons from a New Science » où il jette un autre
pavé dans la mare où cohabitent les notions économiques et les
considérations humaines. A nos chefs d’entreprise de voir ce qu’ils peuvent
faire dans ce chapitre du mélange des genres.
Maryam OMAR
25- 01 – 2005 ::
07:00
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