Les
préparatifs de la conférence régionale Africaine de préparation du SMSI ne
se déroulent vraiment pas comme ils devraient l’être. A ce rythme et alors qu’on
espérait fortement une sorte de feuille de route que le continent présenterait à Tunis en novembre prochain, on ne semble pas aller dans ce sens.
La journée du lundi avait pour programme les médias et la question des
financements essentiellement.
Après une séance matinale qui a vu la présence de quelques dizaines de
participants seulement, la séance de l’après-midi concernant les medias
avait du mal à démarrer faute de participants ! Dans la séance du matin, les
discours étaient partis un peu dans tous les sens et concrètement, on ne
pouvait rien retenir pour les recommandations.
On a du donc reporter pour l’après-midi. Les suggestions tournaient autour des télévisions, des
radios en l’Afrique, de la presse et de la formation …
La salle réservée à la question du financement était pleine,
mais hélas on devait faire face aux éternels donneurs de leçons. Un membre
d’une organisation internationale a clairement dit aux participants que la
question du financement est une question de donnant donnant.
Que doit-on comprendre de cela ? Il conseille aux Africains de compter sur
eux-mêmes, de développer leur propres solutions logicielles, de ne pas
préférer les formations sur des logiciels spécifiques, mais de se former
pour maîtriser la technologie et non appuyer sur des touches… Il conseille
dans cet ordre d’idées l’utilisation des logiciels libres. Concernant le
contenu, il conseille les Africains de développer le leur propre. En somme,
on a droit à des leçons, à beaucoup de leçons même ! De la part
d’organisations internationales, mais aussi d’institutions Africaines.
Avait-on besoin de cela ? L’Afrique serait-elle au ban des nations pour que
tout le monde lui dicte ce qu’elle a et ce qu’elle doit faire ?