Etats financiers provisoires : Des retards, encore et toujours

États financiers provisoires

Par
Hechmi HAMZA

 

Ça fait
maintenant partie des classiques du marché, tous les six mois on a droit au
même communiqué du CMF rappelant, en application des dispositions de
l’article 21 de la loi n°94-117 du 14 novembre 1994, aux sociétés admises à
la cote de la bourse l’obligation de publier leurs états financiers
provisoires. Dans le cas de l’échéance du 31 décembre 2004, le délai a
expiré le 31 janvier 2005.

Et comme toujours, plusieurs entreprises n’ont pas encore publiées, à cette
date, leurs bilans et comptes de résultats provisoires. Des documents qui
constituent la base d’une information minimale pour les investisseurs en
bourse. Et ne croyez pas que cette situation soit spécifique aux « PME » du
marché, loin de là.

Et comme à chaque fois on se pose la même question,… quelles en sont les
raisons ?

Depuis le temps on estime que les entreprises cotées ont dû s’organiser et
mettre en place un système d’information comptable adapté, capable de
générer des situations fiables dans les délais et que ces entreprises ont eu
l’expérience suffisante pour prendre en considération les différents aléas
des procédures d’arrêtés des comptes.

Mais il est vrai, également, que les situations difficiles génèrent un
surcroît de flux et de réunions entre les directions générales, les
directions comptables, les directions financières et les commissaires aux
comptes. On a presque envie de dire qu’à chaque fois qu’il y a un retard de
publication, il y a probablement des difficultés dans la « maison ».

Maintenant, si les délais moyens normaux dépassent, généralement, ce délai
légal d’un mois ; pourquoi n’envisage-t-on de les rallonger avec des dates
butoirs au-delà desquels on procède à l’application systématique de
sanctions.

Parmi les sociétés cotées à la bourse de Tunis, il y a quand même des
entreprises qui, à cette date, ont déjà réunis leurs conseils
d’administrations, arrêtés les dates des AGO et fixés le montant de leurs
dividendes. C’est le cas, par exemple, de la SFBT (CA : 25-01-2005, AGO
convoquée pour le 10 mars et dividende proposé de 2,400 par action au titre
de l’exercice 2004) et de la Société Nouvelle Maison de la Ville de Tunis –
SNMVT (CA : 01-02-2005, AGO convoquée pour le 4 avril et dividende proposé
de 2,500 par action).
 

 

16 – 02 – 2005 ::
07:00

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