La
figue de Barbarie , connue en arabe dialectal tunisien sous le nom de «Hendi» se dit en latin de «Opunitia Figus Indica», avec une référence à
l’Inde. Cette plante vient d’Amérique Centrale via
l’Espagne.
Cette plante désertique de la famille des Cactées, s’est développé grâce aux
immigrants Andalous, provenant d’Espagne, où elle a été introduite et
développée, grâce à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, qui
jusqu’à sa mort croyait découvrir l’Inde, d’où le nom de plusieurs plantes
ou animaux en référence à ce pays.
Cette plante aux qualités nombreuses, elle s’adapte à l’aridité, fixe les
dunes de sable, sert de fourrage aux cheptels et produits des fruits forts
prisés par les consommateurs tunisiens, surtout de nos jours.
Depuis 1980, on
assiste au développement de cette plante en dehors de son aire géographique
traditionnelle, à savoir le sud et le centre de la Tunisie, vers des terres
septentrionales humides, particulièrement le Cap Bon et la région de Bou
argoub, sur des terres arrosées et dans le cadre d’une culture intensive et
non marginale. Un récent séminaire à Kasserine, va chercher à promouvoir la
culture de cette plante, à améliorer sa productivité et à en multiplier les
usages, en se basant sur les nouvelles technologies.
Plusieurs
experts et chercheurs Tunisiens, Italiens de l’université de Palerme,
Chiliens de l’Université de Santiago et Mexicains de l’Université de
Guadalajara, participent à cette réflexion, organisée par le Ministère de la
Recherche Scientifique, de la Technologie et du Développement des
Compétences.
Sachant qu’en
Tunisie, il existe plusieurs variétés, dont Hendi Thala, le Maloussi, Hendi
Bou Chouka, le Akri; Hendi Souri et une variété originaire d’Italie et qui
s’est développée surtout à Bou Argoub.
Ce fruit est
exporté vers l’Europe et le Moyen Orient.