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Recherche
Le pari
(manqué)
sur l’avenir
Par
Maryam OMAR
Ne nous berçons
pas d’illusions, car l’Etat aurait beau s’engager dans toutes sortes de
programmes pour donner du poids à la recherche, celle-ci ne pourrait jamais
devenir ce vecteur irremplaçable de développement sans que l’implication
totale des entreprises, vu leurs intérêts purs et simples en la matière .
Évidemment , comme tous les Tunisiens, nous nous sommes félicités de la
création de ces 3 nouveaux centres de recherche qui feront partie de la
Technopole de Borj Cédria : Le Centre de Biotechnologie (CB), le Centre de
Recherche et des Technologies de l’Energie (CRT Energie), le Centre de
Recherche et des Technologies des Eaux (CRT Eaux).
Bien sûr, la création du réseau unifié de la recherche scientifique qui
contribue à la mise à niveau de l’infrastructure informatique valorise la
production scientifique nationale, aide les chercheurs à exploiter d’une
manière judicieuse les équipements informatiques disponibles et contribue à
développer les projets pilotes dans le domaine des TIC.
Malheureusement, sans réelle implication des entreprises, nous assisterons à
une énième reprise du terrible scénario de déperdition qui dessine à grands
traits la réalité des pays émergents ou en développement : Investissements à
long terme dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique, d’où
la création d’un vivier de compétences, puis manque de recrutement de
la part des entreprises, qui se traduit par l’absence d’un nombre
convenable d’emplois et, par conséquent, par la fuite de cerveaux en fin de
processus.
19- 02 – 2005 ::
07:00
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