SMSI
Par
Maryam OMAR
Tous nos
compliments pour les 5 chefs d’entreprises qui assumeront désormais la
lourde charge de préparer la contribution du patronat Tunisien au Sommet
mondial de la société de l’information : MM. Mondher Ben Ayed, Faouzi
Zaghbib, Sassi Jerjir, Sahbi Gargouri et Jamaleddine H’san. Ils auront
évidemment le soutien direct de M. Hédi Djilani, le président de l’UTICA,
mais ce ne sera certainement pas du gâteau de mobiliser massivement leurs
collègues.
Il est de notoriété publique en Tunisie qu’il faut se lever tôt si l’on
souhaite mobiliser le gros des troupes de nos entrepreneurs autour d’un
sujet. Ceci exception faite des quelques dizaines d’entreprises du haut du
panier qui mettent un point d’honneur à être constamment sur la brèche. La
mobilisation totale sera donc un exercice difficile si les 5 mousquetaires
ne sont pas constamment soutenus par toutes les parties concernées par
l’organisation de cette échéance. Nous espérons que les qualités
personnelles des membres de cette équipe feront le reste.
Car, si vous connaissez M. Ben Ayed, DG de l’une des SSII pionnières en
Tunisie et président de ce (petit) groupe représentant le patronat, vous
savez que ce choix est judicieux, au regard des qualités «diplomatiques»
légendaires du bonhomme dont, jamais, on n’a entendu un ton au dessus de
l’autre. Réfléchi et empli d’une sorte d’intelligence négociatrice, il en
aura besoin pour garder la discussion au niveau qui sied à l’événement.
M. Zaghbib, président de la Chambre des SSII, restera vraisemblablement dans
la même mouvance en recherchant systématiquement le consensus.
M. Jerjir, président de la Chambre de l’informatique et de la bureautique,
est connu pour ses prises de position tranchées quand il estime que l’on
s’en prend d’une manière ou d’une autre à son secteur. Il encouragera
probablement la diligence des questions pratiques au bénéfice des
professionnels.
M. Gargouri, a abandonné depuis plusieurs années l’aspect purement
commercial de sa profession pour se consacrer au plus difficile et au plus
constructif : la formation. Il brillera sans doute par la souplesse de ses
positions mais aussi par le soutien de tout ce qui fait la vraie valeur
ajoutée des TIC en Tunisie.
M. H’san, chef du département informatique de l’UTICA, est l’un des cadres
les plus connus des technophiles, l’étant lui-même par vocation personnelle.
Il nous semble qu’il ne se suffira pas à un rôle de trait d’union entre le
groupe des 5 et la direction de la Centrale patronale et qu’il contribuera
grandement à la fluidité des actions et des revendications.
Mais que ce soit bien clair ; les qualités incontestables des 5
mousquetaires n’auront qu’un effet médiocre s’ils ne sont pas sérieusement
soutenus par le plus grand nombre de nos chefs d’entreprises.
22- 02 – 2005 ::
07:00
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