Traçabilité :
Au service de la protection des marques
Au
cours du séminaire organisé par Tunicode sur le thème « traçabilité et
étiquette radiofréquence RFID, nouvelles options pour l’avenir », plusieurs
sujets touchant aux différents aspects de la traçabilité ont été développés.
Nous en citons :
• La traçabilité : de la stratégie à la pratique.
• Dans quelles conditions la RFID pourra-t-elle faire évoluer la grande
distribution et la chaîne logistique.
• La traçabilité des produits : un atout de qualité pour le développement
des exportations.
• Les standards internationaux EAN-UCC adaptés à l’étiquette radiofréquence EPC.
• La traçabilité au service de la protection des marques.
• Les solutions logiciels au service de la
traçabilité en production et en distribution.
Pour M. Abdeljaouad Sayedi, Directeur Général de Packtec qui a traité le
thème relatif à « la traçabilité au service de la protection des marques ».
l’emballage, support de divers codes est le vecteur par lequel les
entreprises peuvent indiquer la traçabilité limitée jusqu’à une date récente
aux secteurs sensibles tels que le pharmaceutique et l’agroalimentaire, la
traçabilité tend à devenir incontournable pour tous les produits.
Sécuriser le client est parmi les objectifs prioritaires de la traçabilité.
Cette dernière permet aussi de retrouver l’origine des matières premières
ayant permis de fabriquer un produit et aussi les destinataires d’un lot de
produits donné. Elle facilite enfin le retrait du marché des produits
susceptibles de présenter un risque pour le consommateur. Elle met à nu, sur
un autre plan, les produits contrefaits qui représentent, d’après les
statistiques, plus de 5% du commerce mondial. La traçabilité apporte un
maximum de garantie et d’assurance au consommateur et s’impose, de ce fait,
comme un argument de vente et de marketing.
Quelles démarches suivre ?
Pour M. Sayadi, les démarches de la traçabilité varient. Si son objectif est
l’amélioration de la qualité du produit et de l’emballage, les paramètres à
enregistrer concernent la provenance, la cadence, le temps d’arrêt… Si son
objectif est la sécurité alimentaire du consommateur, les paramètres à
enregistrer ont trait à l’analyse HACCP, à la température, aux produits de
contacts…
Pour les produits agroalimentaires, la traçabilité est devenue une
préoccupation constante pour tous les acteurs de la chaîne alimentaire avec
surtout l’avènement depuis le 1er Janvier 2005 de la nouvelle
réglementation européenne. Aussi les professionnels, les producteurs, les
transformateurs et les distributeurs sont ils tous concernés. Les raisons
résident dans les risques liés à la contamination et à la toxicité de
certains matériaux ce qui est de nature à obliger de plus en plus les
entreprises à procéder à une vérification poussée de l’origine des produits
mis en circulation.
La RFID (Radio Frequency Identification) est donc un moyen de traçabilité.
Il s’agit d’une technologie d’identification qui utilise la communication
par radio. Le caeur de la technologie RFID est le tag composé d’une puce
électronique et d’une antenne. Un numéro est stocké. Il est comparable au
code EAN traditionnel d’un code à barres. Il fournit au producteur et au
distributeur des informations comme la date limite de consommation, le prix
et le poids de chaque article. A la différence des codes à barres, les tags
RFID ne nécessitent pas que le lecteur soit approché du produit pour que
l’identification s’opère. Ils permettent une identification à distance
supérieure à un mètre. Pour M. Sayadi, face à l’ouverture des marchés et
dans un contexte de promotion des exportations, le recours à la traçabilité
devient un impératif pour se protéger contre la contrefaçon, pour sécuriser
le client et pour se conformer aux exigences de la réglementation européenne