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secteur de la pêche
Une étude sur le secteur de la pêche entre 2003-2004 a dégagé plusieurs
constats sur la flottille, la composition socioprofessionnelle,
l’infrastructure, les moyens de transport, les marchés, les points de
collecte, les ateliers de réparation et de construction etc.. Sachant que
cette enquête n’a pas concerné la richesse halieutique, qui a fait l’objet
d’un recensement en 2000. La présente étude a montré les caractéristiques
suivantes :
1- La flottille :
Elle comprend 876 unités de pêche en haute mer, divisées entre 432 unités de
pêche, 365 unités de pêche à la sardine, 60 unités de pêche au thon et 19
unités diverses. La flottille s’est développée de 4,5 % entre 1998 et
2003 et indique que 50 % de la flottille date d’après 1989. Pour la pêche côtière,
la flottille comprend 10.073 unités, avec une progression de 12 % au cours des 5 dernières années. Sachant que le nombre des barques non utilisées a
régressé de 40 % par rapport à 1997. Le nombre des barques, qui opèrent de
manière permanente est de 448 unités.
2- L’emploi:
Le nombre des pêcheurs travaillant en haute mer atteint 11.000 marins, dont
la majorité est amarrée dans les ports de Sfax, Kélibia et La Chebba, 67 %
de ces pêcheurs ont une moyenne d’âge inférieure à 40 ans. Le nombre de
personnes travaillant dans le secteur de la pêche côtière atteint 28.067
personnes, entre marins, mécaniciens et patrons, avec une augmentation de 31
% entre 1989 et 2003. Sachant que la pêche littorale, sans aucun moyen de
flotte, occupe 3.803 personnes en 2003.
3- L’infrastructure :
Les ports de pêche ont atteint le nombre de 41 dont 29 ont été réalisés
après 1980, alors que les moyens de transports atteignent le chiffre de
1859. Les marchés aux poissons sont au nombre de 43, les centres de collecte
de pêche 49 et les points de vente au détail 2.139, dont 65 % à l’intérieur
des marchés. Dans le domaine de la réfrigération et du stockage,
opèrent 65 entreprises , dont 43 sont destinées exclusivement à
l’exportation. Il existe 12 coopératives de service, avec une centaine de
membres.
En conclusion, on constate un secteur artisanal, qui bute contre
l’exploitation côtière, mais à fort potentiel de développement dans la pêche
en haute mer et celle de poisson bleu.
A.B.
28 – 02 – 2005 ::
07:00
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