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Alkimia renonce à un investissement en Algérie
Par
Zied HAMZA
« La société
chimique Alkimia ne va pas investir en Algérie », a affirmé hier son
PDG, M. Ali Ben Ali, lors d’une rencontre avec les intermédiaires en bourse
tenue hier (mardi), au siège de l’AIB. « Les discussions sont en suspend
depuis le 5 décembre, explique-t-il, et il n’y aura donc pas de fabrication
d’ESTPP en Algérie dans l’immédiat ». Cependant, la société étudie une
extension d’un coût de 80 millions de dinars, permettant de passer à une
production de 220 mille tonnes par an, contre 140 actuellement.
M. Ali Ben Ali note qu’il faudrait une période de deux ans entre la prise de
décision et la mise en service de cette extension « On aurait dû prendre
cette décision depuis longtemps » souligne-t-il, parce que la demande
est actuellement abondante. « Pour la capacité actuelle, nous avons des
engagements de plus de 150 mille tonnes, qui débordent sur janvier 2006 »
précise le premier responsable de la société chimique Alkimia. « Le
problème, ajoute-t-il, c’est que la demande pourrait augmenter
rapidement puis chuter tout d’un coup. »
La rencontre avec les intermédiaires en bourse, a permis de jeter un regard
sur les résultats de l’année 2004. Malgré un résultat net de 2,6 MD, le
responsable de la société fait part d’une mauvaise année 2004 « L’année
précédente était une mauvaise année et nous espérons l’oublier très
rapidement », a insisté M. Ben Ali avançant des raisons liées à la
hausse des prix des matières premières et à un « disfonctionnement » dans le
marché.
Pour l’année 2005, la situation semble s’améliorer. « Le mois de février
sera plus significatif que janvier, et le mois de mars encore mieux »
estime M. Ben Ali.
02 – 03 – 2005 ::
07:00
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