A la recherche d’une solution “Global Banking” (suite)

Par : Autres

A la recherche d’une solution “Global Banking”
(suite)

 

banking_11032005.jpgLa publication
de l’appel d’offres sur le Global Banking, lancé par 7 banques Tunisiennes
a fait couler beaucoup d’encre et suscité des réactions. Sur le marché tunisien, il y a
actuellement deux types de solutions :

 

1- Les solutions
de Global Banking étrangères

 

– Delta dispose ainsi d’une référence de taille
avec l’UIB Bank, une solution adoptée par le groupe Société Générale à l’échelle
mondiale.


Symbols choisie par l’Amenbank et dont l’intégration a été confiée à Steria tarde à être mis en oeuvre. Il semble qu’un problème de complexité
se pose et il est même
question d’un différent entre Steria et l’Amenbank. Steria, d’après nos
informations, aurait
consommé la totalité des prestations contractuelles, sans pour autant que le projet soit
totalement opérationnel.

 

Aucune SSII
locale n’assure la représentation, ni l’intégration pour Symbols. D’autre
part, le projet de l’Amenbak a été assuré exclusivement par des compétences
françaises de Steria, ce qui pourrait expliquer en partie les difficultés
actuelles du projet.

 

– Orion, qui
dispose de deux références en Algérie et de deux autres en Mauritanie,
recherche toujours un partenaire local pour l’intégration.

 

– Temenos est le
principal compétiteur, il dispose déjà de trois références opérationnelles
en Tunisie : l’ABC Bank, qui après une période de flottement a confirmé son choix
de maintenir Temenos et d’après certains professionnels, Symbols ne
dispose que d’un système d’agence, ne faisait pas du temps réel, n’intègre
pas de module bancaire étranger, ni de gestion de
portefeuille. Son prix se situe dans une fourchette d’1 MDT.

 

– L’Alubaf,
banque libyenne offshore et la Best Bank ont opté pour Temenos pour
un coût licence de l’ordre de 500.000 DT, ces deux  banques
sont en phase d’exploitation. L’intégration a été assurée par Temenos. Aucune boîte SSII tunisienne n’a été impliquée dans ces deux
projets. Néanmoins sur l’appel d’offres de la BNA Bank pour le choix d’une
solution bancaire , lancée en 2004 , Temenos a participé avec ISC, contre
BFI, Tynisys-Sopra et Medsoft. Dans le cadre de l’appel d’offres actuel, il est question
d’une réponse commune de Temenos avec l’Amensoft, filiale de Tunisys et
de l’Amenbank, ce qui reste à confirmer.

 

– Sopra, déçue par
les péripéties de l’appel d’offres de la B.N.A pourrait ne pas participer à
d’autres appels d’offres sur le marché Tunisien. Les délais, les taux
d’annulations et le principe du moins disant pourrait bien dissuader
plusieurs grands du logiciel internationaux. Il semble qu’actuellement ils s’intéressent beaucoup plus
aux marchés Algérien, Marocain et libyen.

 

2- Les
solutions Tunisiennes

 

– La Tunisie dispose d’un arsenal applicatif varié et ancien, il faut
noter que plusieurs SSII ont été créées par des banques. C’est
le cas de la GTI, filiale de la Banque du Sud et de la Star, qui dispose de
plusieurs modules, notamment un système d’agence complet et opérationnel à
la Banque du Sud, une solution de salle de marché et plusieurs autres
modules.

 

– L’Amensoft, qui vient d’être réactivée, ne
dispose pas de solutions propres et s’investit, pour le moment, dans l’intégration. BFI,
qui a racheté un
progiciel français, s’investit dans la refonte de son architecture et vient
de créer une nouvelle filiale pour sa commercialisation. Ce logiciel
dispose, d’après certains professionnels, de réels atouts techniques et fonctionnels.

 

– Idée, filiale de
l’ATB Bank dispose de réels atouts.
Dirigée par l’ancien Directeur informatique de l’ATB, Mr Kamel Labidi elle
réussit à l’export et plus particulièrement en Afrique. Elle a réussi à vendre et
à installer son
logiciel de Global Banking dans 2 banques au Mali, au Rwanda, au Congo, au
Sénégal, en Cote d’Ivoire et au Cameroun, soit dans un total de 12 banques.
Ce qui est
en soi un exploit, confirmant le célèbre adage que nul n’est prophète dans
son pays.

 

– Reste la possibilité de la constitution d’un ou de plusieurs
groupements entre des SSII Tunisiennes
disposant de modules fonctionnels complémentaires. Ces “GIE” devraient
néanmoins résoudre le problème des références.

 

Un
beau duel en perspective entre SSII locales et solutions importées, un duel
qui aurait probablement un impact sur l’avenir du secteur NTIC et des SSII
Tunisiennes, du moins dans le
domaine des solutions bancaires. Cet important chantier pourrait être une
rampe de relance de l’industrie locale du
soft, mais peut, également, être un nouveau RDV manqué ?

 

La réponse dans 6 mois …
Si
tout se passe bien !

 

A.B.
 

24- 03 – 2005 ::
11:00

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