L’avenir des services
Structuration, export et mobilisation des ambassades
L’un des
lecteurs de WebManagerCenter vient de nous proposer une contribution très
pertinente dans la réflexion nationale sur l’avenir du secteur des services,
en réaction à un récent article d’opinion sur le sujet où le propos était de
souligner les 3 conditions sine qua non posées par le président de l’UTICA
pour que l’évolution du secteur des services soit possible :
perfectionnement constant des infrastructures, généralisation de la culture
numérique, promotion de l’apprentissage de la langue anglaise.
S’intéressant apparemment aux questions endogènes de manière particulière,
notre lecteur souligne que si nous espérons faire des services une de nos
planches de salut, nous devons satisfaire à 3 conditions :
– D’abord, organiser le marché local car « …dans certains domaines, c’est
une foire où n’importe qui fait n’importe quoi à n’importe quel prix» et si
le secteur en est incapable, c’est à l’Etat de promouvoir une organisation
et une discipline ;
– Ensuite, structurer l’organisation de l’export puisque « …ces gens qui
partent chacun de son côté ne parviendront pas à grand-chose alors que des
actions très simples peuvent être menées : des fiches d information sur les
pays où l’on va, des données sur leur fonctionnement… ;
– Et, surtout, transformer nos ambassades en «annexes» du CEPEX tels
qu’agissent de nombreux pays développés. La raison ? « …essayez d’avoir un
cahier de charge par l’intermédiaire d’une ambassade et vous découvrirez
qu’il vous faut patienter alors que la volonté politique au plus haut sommet
est très marquée.
Si les observations de notre lecteur peuvent sembler quelque peu excessives,
il n’empêche que nous en partagions les idées. Tout le monde sait d’ailleurs
que, de tous les secteurs, les services renferment un foisonnement
extraordinaire d’entreprises de toutes tailles et de toutes natures et que
leur structuration est plus facile à dire qu’à faire. Le problème restera
vraisemblablement entier si un effort national n’est pas concerté dans ce
sens. Quant au second point, il ne fait aucun doute que le développement
d’une approche standard ne fera que faciliter les choses aux chefs
d’entreprise qui voyagent à l’étranger. C’est pratiquement une lapalissade.
Enfin, si nous savons pertinemment que nos ambassades n’ont pas cessé,
depuis des années, de consolider leur vocation économique, il est évident
qu’une plus grande cristallisation de cette détermination ne pourrait que
rendre service à nos entreprises et à notre économie.
Maryam OMAR
26 – 04 – 2005 ::
06:00
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