Dans
un peu moins de sept mois, tous les projecteurs seront braqués sur la
Tunisie. En effet, notre pays abritera en novembre prochain la 2ème phase du
Sommet Mondial de la Société de l’Information. Le secteur privé tunisien,
conscient de l’importance que revêt cet événement mondial, compte bien
saisir cette opportunité pour montrer son potentiel et surtout contribuer
activement au succès de ce sommet.
C’est ainsi que la Commission de coordination du secteur privé pour le SMSI
au sein de l’Union nationale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat
(UTICA), présidée par M. Mondher Ben Ayed, a mis en œuvre, trente jours
seulement après sa mise sur pied, un plan d’action en quatre axes :
– Mobiliser de la communauté d’affaires des TIC sur le plan national ;
– Contribuer à l’effort de sensibilisation et de mobilisation des secteurs
privés à l’échelle nationale et internationale ;
– Assurer une présence active dans les groupes internationaux et régionaux
des secteurs privés associés dans la préparation du SMSI ;
– Assurer un meilleur partenariat public-privé à travers des démonstrations
de projets réalisés par des entreprises privées avec ou pour le compte des
acteurs publics dans divers secteurs (la poste, les télécoms, la santé, les
finances…).
Mais ce n’est pas tout, puisqu’il est aussi prévu, notamment deux
déclarations. La première consistera à faire une sorte de radioscopie du
secteur et des propositions à même d’aider la prise de décision pour le
développement des TIC. La seconde mettra en exergue l’expérience Tunisienne
dans le domaine des TIC. Il ne fait aucun doute que celle-ci sera prise en
considération dans l’élaboration de la déclaration finale du Sommet.
Rappelons par ailleurs que l’organisateur du Sommet Mondial de la Société de
l’Information (SMSI), dont la Tunisie sera le pays hôte, est l’Organisation
des Nations unies (ONU) représentée par l’IUT, et que les participants
seront aussi des officiels (Etats), des grandes organisations mondiales, des
représentants de la Société civile et du secteur privé.
En outre, afin de mieux garantir la réussite de l’organisation du Sommet, il
a fallu la mobilisation d’importants moyens financiers, la mise en œuvre
d’une commission de vingt chefs d’entreprise, des kits de promotion afin de
permettre aux différentes organisations de participer à la diffusion de
l’information sur le SMSI (UTICA, Chambres de commerces ….), de
publi-reportages nationaux et internationaux. En marge du Sommet, un
pavillon de 700 m2 sera, également, réservé au secteur privé tunisien ; cet
espace a été obtenu grâce au soutien du Centre de Promotion des Exportations
«CEPEX».
In fine, l’objectif principal étant de réduire la fracture numérique entre
pays développés et pays en développement, un soutien financier de la part
des institutions financières internationales est largement souhaitable pour
le secteur privé des pays du Sud, d’autant qu’au Nord c’est bien le secteur
privé qui a permis l’essor des technologies de l’information et de la
communication.
Le détail de toutes ces actions sera développé le 7 avril lors de la journée
d’information.
Dans
