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Consultation nationale sur les services
Une feuille de route pour l’investissement
Le document de
travail, présenté à l’occasion de la Consultation nationale sur les
services, a tracé les lignes de déploiement sur lesquelles nos chefs
d’entreprises devraient évoluer s’ils souhaitent se faire une place dans le
domaine de l’exportation. Car tous ces secteurs sont dits à haute valeur
ajoutée et sont censés aller dans le sens des tendances actuelles dans le
monde.
Exit le secteur tertiaire classique fait de tourisme, de finance,
d’assurance, de transport… car celui-ci, sans disparaître évidemment,
laissera la primauté aux activités prometteuses identifiées par la
consultation.
A tout seigneur, tout honneur, les services liés aux technologies de
l’information et de la communication viennent en premier (y compris
l’architecture des réseaux, l’Internet, les applicatifs, le multimédia,
l’industrie du contenu, les centres d’appels, le commerce électronique…).
Puis vient la cohorte liée au consulting, c’est-à-dire les services
techniques et l’engineering, l’expertise comptable, l’audit et le conseil.
En troisième lieu, nous avons le domaine élargi de l’enseignement privé.
Enfin, il y a la part qui a trait au domaine de la santé ; nommément les
services de santé liés au tourisme, les services des cliniques de la santé
privée ainsi que les services médicaux et paramédicaux.
Il est vrai que toutes les études internationales convergent pour indiquer
que les nouvelles technologies, le consulting, l’éducation et la santé
portent en eux le plus fort potentiel de croissance des prochaines années.
Nous sommes d’ailleurs convaincus que la chose est également vraie pour la
Tunisie. De nombreuses entreprises des TIC sont déjà exportatrices,
spécialement vers l’Afrique et l’Europe.
Le secteur du
consulting a également atteint un tel point de modernité que personne ne
serait étonné qu’il ouvre de bonnes brèches sur les marchés étrangers s’il
s’y mette sérieusement. L’enseignement tunisien, surtout universitaire, est
aujourd’hui fort d’une bonne réputation et le nombre d’étudiants étrangers
qui choisissent la Tunisie ne cesse de grandir d’année en année. Quant à la
santé, il n’y a qu’à se rappeler les centaines de patients anglais qui
affectionnent de plus en plus nos cliniques et tous ces Européens du
troisième âge qui viennent dans notre pays pour faire du tourisme tout en
programmant une cure dans l’un des thermes tunisiens ou un check up
exhaustif dans l’un des cabinets de la place.
A présent, et c’est justement l’un des grands objectifs de cette
Consultation, il faut que tous ces créneaux passent à la vitesse supérieure
et réfléchissent à plus grande échelle.
Maryam OMAR
20 – 04 – 2005 ::
06:00
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