TIC
Les entreprises ne peuvent se passer des associations
Il ne fait plus
de doute que les règles du domaine des technologies de l’information et de
la communication ont changé depuis plusieurs années déjà et le lien direct
entre associations et entreprises, marginal par le passé, est devenu
aujourd’hui une réalité incontournable. Pour sensibiliser, convaincre et
rallier les citoyens-consommateurs, le secteur associatif est irremplaçable.
Pour un événement aussi capital que le SMSI, par exemple, personne ne peut
jour le rôle naturel des associations et nous rejoignons les exhortations du
Chef de l’Etat qui, à l’occasion de leur Journée nationale, les a
expressément appelées à élargir leur participation et leur apport, à
renforcer leur coopération avec leurs vis-à-vis régionaux et internationaux
et en faisant aussi mieux connaître les enjeux du Sommet en matière de
développement, de civilisation et de dimension humaine.
Il est tout à fait clair que les opportunités infinies de l’édification
d’une société du savoir ne peuvent être totalement appréhendées par
l’entreprise sans l’action des associations, attendu que de nombreux
domaines fortement porteurs requièrent une approche très singulière en
amont. Comme l’a souligné le Pr Chokri Mamoghli, lors d’une conférence à la
Journée nationale des associations, « …l’action culturelle, le pratique de
la langue et des loisirs sont des domaines qui sortent du cadre tracé
jusqu’à présent ». Seulement, ce sont des domaines très hautement porteurs
pour les entreprises du secteur de l’information et de la communication. Il
n’est qu’à observer la place qu’occupent les créneaux de la culture, de la
langue et des loisirs dans les stratégies des multinationales de haut du
panier (Microsoft, Sony, Samsung, LG, Nokia… et la liste est longue).
Il nous semble ainsi qu’il serait intelligent de la part des entreprises
d’ouvrir un tout nouveau chapitre avec les associations, une sorte de
partenariat stratégique fait d’entente et de concertation sur les
opportunités foisonnantes offertes par le SMSI en particulier et la société
du savoir en permanence.
Maryam OMAR
25 – 04 – 2005 ::
06:00
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