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Qui sont nos adolescents ?
La Direction de la Médecine Scolaire et Universitaire (DMSU) a présenté
dernièrement les résultats de l’enquête nationale sur la santé des
adolescents scolarises, qui a été réalisée avec le soutien de l’OMS. Cette
étude a duré 5 ans et a ciblé un échantillon de 4.172 élèves âgés de 12 à 20
ans et représentatifs de la population adolescente fréquentant les collèges,
les lycées publics et privés et les centres de formation professionnelle.
En voici quelques éléments de réponse :
1- Des adolescents qui se considèrent modernes, ouverts et
conciliants, car ils se sentent en fait appartenir à la famille, à leur
religion et à la population tunisienne.
2- 50% des adolescents entretiennent des échanges parfaits avec leurs
parents, mais 16% ne trouvent aucun membre de la famille avec qui discuter.
3- Pour la scolarité, 66,3% des collégiens semblent être plus
satisfaits de leur vie scolaire, contre 49% pour les autres structures.
4- Une majorité de 80% semblent être satisfaits de leur famille, de
leurs amis, tandis que 50% se déclarent insatisfaits de loisirs, TV, clubs
de jeunes, cinéma, musique, et en particulier les filles..
5- Les jeunes souffrent fréquemment de troubles fonctionnels et
psychologiques, 50% ont des troubles du sommeil, 26,5 % ont des maux de
tête, 20 % mal de dos et 18,2 % mal au ventre, on déduit que les événements
de la vie, la vie sexuelle et sentimentale ont des influences sur le
comportement des jeunes.
6- Côte santé, l’étude montre que 70% des jeunes déclarent suivre un
régime alimentaire, soit pour maigrir (40% des filles), soit pour grandir
(72% des garçons). En cas de problème de santé, les adolescents ont eu
recours avant tout au médecin, au pharmacien et rarement vers un psychiatre.
7- A la fin des études scolaires, les jeunes désirent essentiellement
étudier à 59% à l’université, travailler (35%) et 34% désirent émigrer à
l’étranger.
En une conclusion rapide, on peut dire que cette étude, qui mérite
d’être mieux répandue, montre des écarts éventuels dans notre perception de
certaines questions de la vie de l’adolescent, ce qui nécessite des actions
et des modifications du comportements des adultes, parents, formateurs et
éducateurs.
A.B.
28 – 04 – 2005 ::
17:00
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