Elèves ingénieurs
A la base de la Société du Savoir
Le Sommet
mondial de la société de l’information devrait être le départ d’une
mobilisation nationale pour une écoute et un soutien permanents aux élèves
ingénieurs en ce qu’ils représentent le vivier où puisera de plus en plus
cette Société du Savoir, dont sera fait l’avenir de notre pays.
De toute évidence, les élèves psychologues, médecins, avocats, géographes,
historiens, biologistes… sont d’une égale importance pour donner naissance à
cette société mais les élèves ingénieurs y ont un statut particulier
simplement parce que la Société du Savoir s’adosse, au premier chef, aux
technologies nouvelles et classiques. Un domaine où l’ingénieur est, sans
conteste, la molécule de base. Par sa discipline, par la rigueur de ses
approches et par son devoir d’évoluer au même rythme que ces technologies,
il en garantit la cohérence et le progrès.
Certes, le rôle des jeunes ingénieurs dans le Sommet, qui repose sur le
principe du volontariat et de la participation à des groupes de travail
internationaux, est de donner l’exemple sur le dynamisme des jeunes
tunisiens. Mais, étant quasiment une sorte de laboratoire pour les jeunes
ingénieurs, le SMSI leur fera découvrir, non seulement un monde technophile
tourné vers l’avenir, mais aussi la réalité de l’incontournable cohabitation
des 4 acteurs (public, privé, associatif et institutions internationales)
dans les dossiers complexes de la Société du Savoir.
Et c’est cette vague que nous devons monter pour les «accrocher» de toutes
les manières imaginables à la Société du Savoir, et pas seulement en
poursuivant l’ouverture de l’Université sur son environnement industriel et
les contacts directs de ces jeunes avec les chefs d’entreprises. Il est clair
qu’un investissement «spécial» pourrait être fait avec le but principal de
les préparer à être des vecteurs principaux de cette société :
– Leur apprendre comment tirer profit des techniques online
– Leur introduire progressivement le métier de patron
– Les sensibiliser aux opportunités du secteur associatif
– Les familiariser avec les organisations internationales…
Une réflexion devrait donc être lancée à la faveur de l’année du SMSI pour
donner corps à ce pari sur nos jeunes ingénieurs qui est, en définitive, un
pari sur la cristallisation de la Société du Savoir en Tunisie.
Maryam OMAR
06 – 05 – 2005 ::
06:00
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