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Sauvetage du secteur textile : le FODEC entre en jeu
Le
démantèlement des Accords multifibres, début janvier 2005, a ouvert l’accès
des produits asiatiques, principalement chinois, sur les marchés européens,
notamment en France. La Tunisie figure parmi les pays les plus exposés à la
fin de ces quotas qui garantissaient l’accès privilégié en Europe de leurs
produits désormais concurrencés par un déferlement de vêtements fabriqués en
Chine. Elle a été le premier pays tiers méditerranéen à signer un accord de
partenariat et de libre-échange avec l’UE en 1995, le textile-habillement y
représente 50% des exportations (3 milliards d’euros/an), 250.000 emplois,
2.000 entreprises et des fonds investis en stratégies de modernisation avec
le concours de l’UE dès 1999.
Donc,
l’intervention du Fonds de développement de la compétitivité (FODEC) pour
soutenir les entreprises du secteur du textile et de l’habillement
désireuses de passer de la sous-traitance à la coproduction vise à leur
permettre de mieux résister à la concurrence.
Ceci
étant, l’avenir du secteur dépend, en grande partie malheureusement, de la
position des Européens face à la Chine.
L’intervention du Fonds se fera sous forme de subventions financières
remboursables ou de participation au capital des entreprises concernées.
L’objectif de cette décision est de rendre les entreprises, opérant dans ce
domaine, compétitives. Il s’agira également de concentrer les efforts sur la
qualité et la maîtrise des coûts de manière à préserver la position du
produit tunisien sur les marchés tunisiens.
T.B.
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