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Une solution de Sécurité Informatique à l’INS
L’institut National de la Statistique (INS) lance une consultation pour la
fourniture, l’installation, les test et la validation d’une solution de
sécurité de son système d’information. Cette solution est composée
essentiellement de :
– 2 firewalls
– 1 sonde de détection d’intrusion
– 1 solution antivirale.
En indiquant que tous ces produits doivent être sur des boîtiers séparés, il
faut noter que la date limite de remise des offres est fixée au 8 juin 2005.
On note une nouveauté dans ce cahier des charges, c’est qu il est fait selon
la méthode de dépouillement complexe et non simple, c’est-à-dire que la
méthodologie de dépouillement tient compte des aspects techniques et
financiers. Et que les soumissions, tout en étant conformes, feront l’objet
d’une analyse et d’une évaluation technique ; c’est ainsi que les
soumissions dont la note technique est inférieure à 70 sur 100 ne seront pas
retenues pour les étapes suivantes d’examen des offres.
En effet, la qualification de l’équipe intervenante pour la conduite du
projet, la solution de sécurité proposée, les références réalisées pendant
les 3 dernières années pour des plateformes similaires, la formation sont
autant de critères qui sont notés, ce qui constitue un changement notable
dans les projets TIC, où la règle a toujours été une matrice de conformité,
puis l’offre la moins disante.
Un point à décerner à l’INS pour la méthodologie adoptée et qui nous
rassure qu’il existe encore des responsables informatique
responsables et non des acheteurs de boîtes.
Reste que, malgré ces efforts, les projets de sécurité informatique en
Tunisie ne cernent que la partie réseau, avec un soucis majeur pour
l’intrusion et l’analyse virale, et peu d’intérêt du medelware et de
l’applicatif.
Sachant pour indication qu’en Tunisie, on enregistre peu d’intrusions externes dans les
systèmes d’informations, mais
beaucoup plus souvent des intrusions et des malversations internes, donnant lieu à des
manipulations de comptes. les institutions touchées communiquent rarement
sur cet aspect, qu’on découvre régulièrement dans les colonnes des journaux
dans la rubrique des faits divers.
A.B.
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