CJD
Il est temps pour le second souffle
Dans quelques jours, le Centre
des jeunes dirigeants (CJD, organe de l’UTICA) tiendra son Assemblée
générale élective dont l’un des points à l’ordre du jour a particulièrement
retenu notre attention : un débat sur la stratégie future du Centre. Car
nous sommes convaincus qu’il devrait faire peau neuve à la lumière des
changements radicaux que la Tunisie est en train d’opérer dans sa politique
de création d’entreprises.
Après plus de six années de sa création, le CJD est resté d’une grande
sobriété en choisissant avec soin les sujets de ses rencontres, en se
déployant dans les régions réputées les plus actives économiquement et en
s’associant à certaines percées de l’UTICA. Seulement, il devient de plus en
plus clair que le Centre doit passer au second souffle s’il souhaite faire
évoluer ces actions vers le plus grand nombre de jeunes promoteurs.
En vérité, la création de la Banque tunisienne de solidarité (26-26) et du
Fonds national de l’emploi (21-21) commence à changer de fond en comble la
réalité de l’entreprise en Tunisie puisque les tout petits projets qui sont
le plus clair de leur intervention ont généralisé une nouvelle race de
patrons et de nouveaux genres de réussite.
Aller prospecter du côté de la BTS et du FNE pour en rallier les dizaines de
milliers de nouveaux patrons à sa cause serait, pour le CJD, un chapitre
complètement neuf d’innovation dans sa vocation multiple à défendre les
intérêts des jeunes dirigeants, œuvrer à la promotion économique et sociale
de ces entreprises, développer le contact entre les uns et les autres … Car
cette nouvelle population est aussi constituée de jeunes dirigeants et
ceux-ci ont besoin, certainement plus que d’autres jeunes patrons, de tout
le soutien que peut leur apporter le CJD. Les micro-entreprises sont plus
fragiles que les PME pour des raisons évidentes de qualité de ressources
humaines et d’encadrement et le Centre est capable de faire la différence
dans ce chapitre.
Maryam OMAR
|