|
Les rencontres de l’ATUGE : Du financement du développement à travers
l’activité du Groupe AFD en Tunisie
Dans le cadre de ses activités
«Les rencontres du Mardi de l’ATUGE», cette association organise un
déjeuner-débat autour du thème : «Du financement du développement à travers
l’activité du Groupe AFD en Tunisie», avec pour invité son directeur ; M.
Joël DALIGAULT.
Ce déjeuner-débat est prévu pour le 28 juin prochain à l’hôtel La Maison
Blanche à Tunis.
Le choix de l’Agence Française de Développement (AFD) n’est pas fortuit,
quand sait que cet établissement public français a pour vocation essentielle
le financement du développement. Avec 1618 agents dans le monde, 47 bureaux
à l’étranger, des compétences multiples et plus de 1 milliard d’euros
d’engagements financiers dans les pays en développement, effectués sous
forme de subventions, prêts concessionnels, garanties, ou prises de
participation, l’AFD est devenue l’opérateur pivot de la coopération
française.
Entre 2001 et 2004, les prêts concessionnels souverains (octroyés aux Etats)
sont passés de 293 millions à 478 millions d’euros (+63%) et les prêts non
souverains –attribués à des entités non étatiques ou privées– de 4 millions
à 134 millions d’euros !
Toutefois, les engagements globaux de Proparco –filiale de l’Agence destinée
au financement du secteur privé– sont restés stables aux alentours de 220
millions d’euros.
En invitant le premier responsable de l’AFD, les Atugéens comptent soulever
un certain nombre de problématiques, notamment :
– Quels sont les secteurs prioritaires sur lesquels opère actuellement l’AFD
en Tunisie ? Avec quels niveaux d’engagements ?
– Quid de la relation de l’AFD avec le secteur privé ? Quid des mécanismes
de financement des sociétés privées tunisiennes ?
– Quid du rôle éventuel des Atugéens, élites tunisiennes et véritables ponts
humains entre les deux rives dans les projets de l’AFD en Tunisie ?
Toutes ces questions et sans doute bien d’autres seront débattues par les
participants à ce déjeuner-débat, que les Atugéens essaient d’ériger en une
sorte de courroie de transmission entre les investisseurs français et
tunisiens.
T.B.
|
