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Article :
Intégration : Le privilège de l’huile d’olive
“Je trouve votre article trop
pompeux pour au moins 2 choses. La première, c’est l’expression “2ème
producteur”, en fait c’est 4ème producteur derrière l’Espagne, l’Italie et
la Grèce, et derrière nous des pays comme la Syrie, la Turquie qui se
rapprochent de nous à pas de géant. Donc la situation de “monopole” dont
vous parlez est loin d’être acquise.
La deuxième chose qui induit en erreur le lecteur, c’est la soi-disant
“célébrité” de l’huile tunisienne. A mon grand regret, je vous annonce que
l’huile tunisienne n’est pas du tout connue (et c’est un des plus gros
problèmes qui empêche la vente en bouteille) dans le monde puisqu’elle est
consommée mélangée à d’autres huiles de différents pays sous marque
italienne ou espagnole dans la majorité des cas.
Pour résumer, je dirais que, certes, nous avons une position avantageuse du
point de vue de la production d’huile, mais si nous ne travaillons pas à
renforcer cette position, nous allons la perdre ; d’autre part, il nous
reste un énorme travail de marketing pour faire connaître l’huile tunisienne
dans le monde et pouvoir la vendre sous label tunisien.
Arrêtons donc ces discours d’autosatisfaction primaire, et mettons-nous au
travail! ”
S.A
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