Non, ce ne n’est pas un hiéroglyphe ou le nom d’un roi pharaonique nouvellement découvert dans cette Egypte qui n’a toujours pas délivré tous ses secrets, c’est la traduction phonétique d’une phrase qui doit être prononcée au moins une fois par jour par au moins un million de Tunisiens ; imaginez que cela devienne une marque déposée, son auteur deviendrait riche même s’il ne touche qu’un millime chaque fois qu’elle est prononcée …
Car cette onomatopée devient un symbole de la recherche du plus court chemin d’un point à un autre, chemin semé d’embûches, de tracasseries, de papiers légalisés, certifiés, de procurations ; de virgules, points virgules et points d’interrogation.
On a beau créer des commissions pour étudier le comportement des commissions qui se réunissent pour étudier les décisions prises par d’autres commissions, le parcours du combattant reste semé d’embûches, et parfois quand ça marche tout seul, on en est presque étonné et on finit par trouver ça anormal !
On constate les efforts pour réduire la création de ces cheminements parallèles qui parfois créent de la friture sur les ondes et alors plus personne n’entend personne et l’expérience que sur 100 dossiers ou demandes, le découpage est à peu près le même :
– 10% connaissent kelkuntreho : ceux-là ils passent avec les diplômes des autres ;
– 10% ne connaissent personne : ceux-là il leur reste leur savoir et la chance ;
– 40% connaissent moyennement quelqu’un : si ce quelqu’un est dans le circuit, ils ont de la chance ;
– et 40% connaissent quelqu’un qui connaît peu de monde et qui vit d’espoir.
C’est peut-être à cause de ce mécanisme que l’informatique a été créée et que par exemple chez nous pour les 90%, l’orientation automatique fonctionne, et ne cherchons pas de remèdes à la relationite, il n’y a que des placebos.
Alors pour conclure ce court article, tu peux me dire si tu konekelkun qui s’intéresse à ce que je raconte ?
Ibtissem