Le vice-président de la Banque mondiale en Tunisie
Une
conférence de presse a été tenue le vendredi 22 juillet 2005 au Sheraton à
l’occasion de la visite en Tunisie de M. Christian Poortman, vice-président
de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, et de
M. Theodore Ahlers, directeur pour les pays du Maghreb.
Comme il
l’a indiqué durant la conférence, la visite du vice-président s’inscrit dans
le cadre du dialogue régulier que la Banque entretient avec le gouvernement
tunisien et les autres partenaires au développement.
Ainsi,
avec les autorités locales, M. Poortman a eu l’occasion de rencontrer le
Premier ministre, M. Mohamed Ghannouchi, le gouverneur de la Banque Centrale
de Tunisie, M. Taoufik Baccar, le ministre des Finances, M. Mohamed Rachid
Kchich, et le ministre du Développement et de la Coopération internationale,
M. Mohamed Nouri Jouini.
M.
Poortman a également rencontré durant son séjour des représentants du
secteur bancaire, du secteur privé et de la société civile tunisienne ainsi
que des représentants d’universités et des enseignants universitaires. La
rencontre avec ces derniers entre dans le cadre de la préparation d’un
projet d’appui à l’enseignement supérieur.
Le
vice-président a visité quelques unes des réalisations tunisiennes parmi
lesquelles on cite Tunisie Trade Net et des entreprises ayant bénéficié du
Famex, des producteurs d’agrumes de Nabeul, et les représentants du
Groupement interprofessionnel GIV fruits (dans le cadre du projet d’appui
aux services à l’agriculture), le musée de Djerba (dans le cadre du projet
de gestion et valorisation du patrimoine culturel) et les sites
archéologiques de Boughrara et d’El Bibane dans le cadre du projet de
protection des ressources marines et côtières du golfe de Gabès.
La visite
de M. Poortman était également l’occasion d’assurer le suivi de la Table
ronde du Maghreb «Emploi, commerce extérieur, genre et gouvernance» qui
s’était tenue les 24 et 25 mai en présence de plus de 250 représentants des
secteurs publics et privés et la société civile des trois pays maghrébins
Tunisie, Algérie et Maroc.
Les
participants à la table ronde ont souhaité donner suite aux travaux par la
constitution d’un réseau maghrébin de réflexion et d’action. Les membres
fondateurs du réseau élaborent actuellement un plan d’action.
R.B.H.
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