Entreprise
Les provocations créatrices du libéralisme
Les chefs d’entreprise qui ne
sont pas encore acquis aux pressions, à la fois incontournables et fécondes,
de l’ouverture doivent se faire une raison parce qu’un grand nombre de
raisons objectives font qu’elle est devenue irréversible.
En marge de son évaluation des quatre premières années du Xème Plan de
développement, le dernier Conseil des ministres a souligné que tous les
efforts de la Tunisie (y compris ceux des chefs d’entreprise) doivent être
fournis à travers la poursuite de l’ouverture de notre économie sur son
environnement extérieur.
C’est par elle que se fait la poursuite et l’approfondissement des réformes
économiques et financières pour donner plus de corps à la compétitivité de
l’économie avec l’amélioration de l’environnement interne de l’entreprise et
le développement accru du climat des affaires (spécialement pour les
secteurs innovants), tout en œuvrant à diversifier davantage la base
économique et l’identification de nouveaux domaines d’activité tout en
tirant profit des progrès technologiques.
La partie sera de plus en plus délicate mais il est clair que l’engagement
des tutelles à tous les niveaux permettra aux chefs d’entreprise de disposer
d’une oreille attentive et d’une disponibilité à l’action et aux nécessaires
améliorations.
Dans tous les cas de figure, cette situation restera un challenge permanent
pour les entreprises qui seront évidemment aux premières loges. C’est de
leur éveil, de leur intelligence et de leur créativité que dépendra leur
avenir. Elles ont d’ailleurs prouvé qu’elles ont toujours su être à la
hauteur et il n’y a aucune raison à ce que, cette fois également, elles ne
trouvent pas les réponses qu’il faut aux provocations créatrices du
libéralisme tel qu’il est aujourd’hui la règle.
Maryam OMAR
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