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La pêche, un secteur en stagnation
Le dernier bulletin de l’ONAGRI nous donne désormais une idée assez précise
sur le secteur de la pêche en Tunisie qui, malheureusement, ne semble pas au
beau fixe. Voici des faits chiffrés qui montrent de façon évidente que ce
secteur manque de vitalité et surtout qu’il est en stagnation.
1. Une flottille archaïque de type côtier : 40% des barques côtières
ont été construites dans les années 90, avec un personnel de 28.067
pêcheurs, ce qui correspond à une augmentation de 31% depuis l’an 2000.
La flottille compte 10.073 barques côtières, outre les barques annexes au
nombre de 789, avec une augmentation de 12% depuis l’an 2000.
Cependant, près de 60% des barques côtières ont un tonnage brut inférieur à
2 tonneaux et 40% des barques sont inactives.
2. Augmentation de la flottille hautière : Cette flottille a connu
une faible augmentation de 4,5% depuis l’an 2000 et elle se compose de 876
unités, dont 432 chalutiers, 365 sardiniers, 60 thoniers et 19 unités
mixtes. Mais 54% de la flottille hautière disposent d’un tonnage brut
supérieur à 50 tonneaux.
La stratégie du ministère de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques,
en l’occurrence la Direction Générale de la Pêche et de l’Aquaculture (DGPA),
s’orienterait maintenant vers la modernisation des barques et
l’encouragement de la pêche du poisson bleu dans les zones sous-exploitées.
A.B.
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